Aux tarifs légaux qu’ils dénoncent comme "dépassés" par l’inflation des prix des pièces de rechange en passant par le «parasitage» forcené de la profession par le phénomène des taxieurs clandestins… leurs revendications sont ainsi multiples et urgentes.
"Si notre syndicat ne réagit pas dans les prochains jours, nous ne manquerons pas de prendre nos responsabilités, autrement dit de passer à un débrayage", nous ont affirmé amers et en colère de nombreux chauffeurs de taxis abordés à la gare routière de Sidi-Brahim. De la licence d’exploitation, devenue presque inaccessible à cause de la spéculation, aux tarifs légaux qu’ils dénoncent comme "dépassés" par l’inflation des prix des pièces de rechange en passant par le «parasitage» forcené de la profession par le phénomène des taxieurs clandestins… leurs revendications sont ainsi multiples et urgentes, disent-ils.
Selon un délégué des représentants des chauffeurs de taxi exerçant à Annaba-Ville, les sempiternels problèmes ont été, à maintes reprises, évoqués et discutés avec la tutelle, mais en vain, «aucune réponse positive n’a été donné à nos doléances concernant les tarifs en vigueur», nous affirment-ils «L’administration a toujours louvoyé avec nous à ce sujet ou pour nous assurer, quand la pression devient trop forte, que c’est une question qui la dépasse et relève des décisions de l’exécutif. Pourtant les commission techniques avait émis des avis favorables pour une révision à la hausse, faisant valoir de nombreuses considérations, telles l’extension des trajets due aux chamboulements urbanistiques qu’a connu extra et intra muros la ville de Sidi-Brahim». L’état déplorable des routes est également mis à l’index par la profession. «Nous payons des taxes alors que la maintenance et l’entretien des routes sont totalement absents et défaillants», s’insurgent-ils.