De condition sociale misérable, nombre d’entre-eux déambulent dans les rues en guenilles ou presque nus. Des dégâts sont parfois causés par ces déséquilibrés mentaux. Personne ne se soucie de leur situation.

Il est navrant de constater que depuis un certain temps, des malades  mentaux peuplent plusieurs localités de la wilaya d’El Tarf. Ces personnes nécessitent une prise en charge de la part de la DAS au lieu de les laisser livrés à eux- mêmes.  De condition sociale misérable, nombre d’entre-eux déambulent dans les rues en guenilles ou presque nus. Cette frange de la société qui n’est pas à blâmer n’a aucun soutien ni de la part des pouvoirs publics ni des parents. Des dégâts sont parfois causés par ces déséquilibrés mentaux. Personne ne se soucie de leur situation. Cette semaine, juste en face de la maison de rééducation de la commune d’El Kala,  un jeune, pourtant bien habillé, une grosse pierre à la main, menaçait les passants en proliférant des mots indécents. A la vue de cette scène, une femme de passage est tombée dans les pommes. Elle n’a dû son salut que grâce à des personnes attablées au café faisant face à la prison. Un autre, sous les arcades du chef lieu de wilaya dans la même journée n’a pas cessé de hurler à tue-tête créant ainsi un moment de frayeur chez des fillettes qui passaient pour s’offrir des glaces par ces moments de grande canicule. Combien de femmes ont fait de fausses couches par la faute de ces personnes ? Il est temps que les autorités locales et en particulier la DAS de prendre en charge psychologiquement ces personnes. La scène à laquelle nous avons assisté a soulevé un tollé général parmi les gens qui ont quitté les lieux de peur d’être agressés par ce malade qui faisait pitié d’un côté et qui représente un danger public de l’autre. Cent mètres plus haut, sur le prolongement de la RN 44 qui mène vers El Tarf, d’autres énergumènes, crasseux et dangereux, sont eux aussi susceptibles de nuire aux vacanciers de cette ville balnéaire. Une ville qui croule sous les détritus. Ce qui décourage bien des touristes voire même les autochtones. N’y a t-il pas un moyen de la part des autorités locales de venir en aide aux jeunes déséquilibrés mentaux qui envahissent les ruelles des grandes cités ? Un appel pressant est lancé en direction des responsables pour la prise en charge psychologique de ces personnes et des SDF qu’on retrouve à chaque coin de rue tendant la main pour avoir quelques sous afin de subvenir à leur besoins.