Dès la tombée de la nuit ces sites sont investis par des bandes de délinquants qui s’adonnent, en toute impunité, à la consommation de psychotropes, stupéfiants et boissons alcoolisées. Les aires de jeu n’échappent pas à ces actes répréhensibles.
Dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des citoyens, les autorités locales ont piloté, ces dernières années, de nombreux projets, tous programmes confondus, au niveau des 34 communes. Des enveloppes financières faramineuses ont été allouées pour la réalisation de squares, aires de jeu, espaces verts au profit des riverains qui peuvent désormais jouir de moments de détente dans leurs cités et quartiers. Ces espaces ont été accueillis favorablement par la population, ravie d’évoluer enfin dans un environnement agréable et convivial. Néanmoins et pour des raisons inexpliquées ces infrastructures ne font l’objet d’aucun entretien de la part des élus locaux censés veiller sur le bien-être et la quiétude de leurs administrés. A titre illustratif, les squares Séridi-Mostefa, Bab Skikda, Agabi, de la pinède sont devenus des dépotoirs à ciel ouvert où les ordures ménagères cotoient les canettes vides de bière, les cadavres de bouteilles de vin et, bien sûr, les sempiternels sacs en plastique et les détritus de tous genres...Des odeurs nauséabondes se dégagent de ces lieux et ce, dans une indifférence totale. La municipalité n’a pas jugé utile d’affecter des balayeurs, des jardiniers ou encore des gardiens pour le nettoyage quotidien, l’entretien et l’arrosage des espaces verts. Des individus sans scrupule ont profité de cet état de choses pour desceller et démolir les bancs publics qui y sont installés. Cet incivisme a engendré un environnement malsain et rebutant qui perdure sans néanmoins susciter une réaction des édiles de la ville. Dès la tombée de la nuit, ces sites sont investis par des bandes de délinquants qui s’adonnent, en toute impunité, à la consommation de psychotropes, stupéfiants et boissons alcoolisées. Des rixes aux conséquences graves se produisent fréquemment au sein de ces squares. Les aires de jeu n’échappent pas à ces actes répréhensibles au grand dam des enfants qui sont exposés à de potentiels dangers car les balançoires, les tobbogans n’offrent plus aucune condition de sécurité. Les grillages des terrains en matéco sont littéralement arrachés par des énergumènes qui se défoulent gratuitement sur les équipements publics. De nombreux citoyens sont outrés et scandalisés par ces actes de vandalisme dont les auteurs ne sont jamais sanctionnés. Les autorités locales sont interpellées car la situation empire de jour en jour et il est grand temps de mettre le holà à ce laisser-aller et ces dégradations des infrastructures publiques !
H. B.