Les résidants d’El Hamra se demandent pourquoi des lotissements, à peine créés, sont asphaltés alors que le leur, qui a vu le jour en 1986, manque de tout. Il est même inaccessible aux engins motorisés du fait que le tracé de route a presque disparu, la chaussée etant exposée à l’érosion.
Plusieurs bonnes actions sont à inscrire à l’actif de la nouvelle équipe de la municipalité de Zitouna. En effet, le bitumage de certaines chaussées et chemins vicinaux dans cette commune de la daïra d’El Tarf, située à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu, est amorcé. Les travaux d’asphalte ont commencé, il y a plus de deux semaines. Lors du passage du premier responsable de la wilaya dans cette commune, ordre a été donné d’améliorer les conditions de vie des habitants. Seulement, les habitants du lotissement El Hamra se demandent pourquoi des lotissements, à peine créés, sont asphaltés alors que le leur, datant de 1986, manque de tout. Il est même inaccessible aux engins motorisés du fait que le tracé de route a presque disparu, la chaussée etant exposée à l’érosion. Il est vrai à dire que situation a fait beaucoup de mécontents au niveau de ce lotissement. Les habitants sont confrontés à un casse-tête quotidien pour pouvoir assurer le transport des matériaux de construction afin d’achever des travaux déjà entamés. Les nombreuses plaintes formulées auprès des autorités locales n’ont pas abouti et à chaque fois, les solutions sont remises aux calendes grecques. En effet, plusieurs routes sont à l’ordre du jour, nous dit-on, tellescelles des nouvelles cités au chef-lieu communal et à Loulidja. D’autres cités vont aussi bénéficier de ces nouvelles mesures. C’est une louable initiative certes, surtout lorsqu’on sait que les routes sont le poumon significatif d’une bonne économie. Dans le hameau de Loulidja, à sept kilomètres de Zitouna, la population exige un médecin généraliste et un dentiste pour apaiser les souffrances de cette localité enclavée. Ce qui évite à nombre de malades de se déplacer ailleurs, ils proposent à ce que cette infrastructure soit opérationnelle. En outre, la réhabilitation de l’école primaire est l’une des priorités des habitants, avides de savoir. On raconte qu’en 1970, il fallait toute une gymnastique pour arriver devant les portes de l’établissement, été comme hiver. Grâce au programme de développement, la localité a enfin son école. Cette dernière, grâce à l’abnégation de tous a donné naissance à son premier pilote, médecin et journaliste... Des notables de la région demandent à ce que les personnes détenues le soient dans de bonnes conditions. Enfin, ils exigent à ce que les armes déposées auprès des services de sécurité, au cours de la decennie noire leur soient restituées.