La ville est congestionnée par les chantiers érigés sur l’ensemble du réseau routier, boulevards et avenues éventrés. Les embouteillages monstres, les attentes interminables au niveau des stations du Cous et de taxis sont devenus un supplice pour les citoyens.
Depuis pratiquement le début du printemps, les Annabis endurent avec stoïcisme le calvaire qu’ils subissent quotidiennement au niveau des rues et autres quartiers devenus impraticables à la circulation aussi bien piétonne qu’automobile à cause des innombrables travaux de réfection lancés partout simultanément. La ville est congestionnée par les chantiers érigés sur l’ensemble du réseau routier infrastructurel (boulevards et avenues éventrés partout) et qui semblent s’éterniser dans le temps, créant un véritable malaise chez la population qui commence à en avoir le ras-le-bol. "La poussière, les émissions de gaz d’échappement, les embouteillages monstres, les attentes interminables au niveau des stations du Cous et de taxis sont devenus un supplice pour les gens", reconnaissent de fait les élus qui ont abondamment discuté du problème lors de la dernière session de l’APW consacrée exclusivement à la problématique du transport."L’assainissement, l’amélioration du cadre de vie, la réfection des canalisations des eaux usées ou potables, doivent être pris en charge selon une planification étudiée et bien réfléchie, pour éviter les dégâts collatéraux dansle quotidien des citoyens", ont notamment admis les représentants de la population au sein de l’APW.
Devant cette levée de boucliers, le wali a vite réagi et a pris les choses en main, "nous pensons qu’avant le 15 du mois en cours, tout rentrera dans l’ordre. J’y veille personnellement", a-t-il indiqué avant-hier à la presse.
Contacté par nos soins, le directeur de l’urbanisme, M. Benaissa a affirmé que le bitumage général des routes a été effectivement lancé.