Les listes ont été placardées dans une aile de l’APC et sur les façades des antennes. Des centaines de citoyens jouaient des coudes pour voir si leur nom figure dans ces listes des heureux bénéficiaires au logement social. Des cris de joie fusaient, mais également des pleurs et des scènes d’hystérie et ce, au niveau de tous les sites d’affichage.

Le suspense a pris fin ce mardi matin, après une  longue  attente éprouvante, puisque les autorités locales ont procédé à l’affichage de la liste des bénéficiaires des 488  logements  sociaux à caractère locatif.
Un important service de sécurité avait été déployé, de façon  discrète, pour prévenir d’éventuels dérapages. La commission de daïra de  Guelma avait  minutieusement épluché plus de 14.000 dossiers, ce qui,  fatalement, n’évitera pas des  mécontentements parmi les postulants  malheureux.
Aux  environs  de  10h, les  fameuses  listes  ont  été  placardées  dans  une  aile  de  l’APC et sur  les  façades des  antennes  communales des  quartiers de  Oued-Maiz, Ain-Defla, Hadj  Embarek, Frères-Rahabi et du  boulevard  Souidani-Boudjemaà  sous l’œil vigilant des éléments  de  la sûreté de wilaya. Comme  il  fallait s’y attendre, la  nouvelle  s’est répandue  telle une  trainée de poudre dans la ville et  des centaines de citoyens des deux sexes jouaient du coude  pour  rechercher leur  nom dans une cohue indescriptible. Des  cris  de joie fusaient mais également, des  pleurs et des scènes d’hystérie et ce, au niveau de tous les sites d’affichage. Selon des sources dignes de foi, la présélection des bénéficiaires a été très ardue, des critères sévères ont été appliqués  pour pouvoir départager plus de 14.000 candidats. Nous apprenons que 484  logements, essentiellement  des  F2  et  des F3, sont attribués en tenant compte de la composante de la famille retenue et seuls quatre F1, reliquat d’un ancien  quota, sont destinés à des personnes vivant seules et ce, compte tenu de leur condition sociale.
Quelques dizaines de personnes ont observé un sit-in devant  le  siège de la wilaya pour exprimer leur désarroi mais  aucun incident ou dérapage n’ont été déplorés. Comme le prévoit la réglementation en vigueur, il appartient aux postulants recalés d’introduire un éventuel recours dûment justifié,  dans un délai de huit jours, auprès de la commission de wilaya présidée par le wali.