Des odeurs pestilentielles émanent des caves des bâtiments de la cité Gahdour et aucune opération d’assainissement digne de ce nom n’a été menée par les services de l’ OPGI ou de l’APC.
La ville du 8-Mai-45, naguère réputée pour sa propreté et sa quiétude, périclite chaque année au grand dam de ses 160.000 habitants, harcelés quotiennement par des nuées de moustiques qui troublent leur qualité de vie. Ces insectes diptères, suceurs de sang, redoutés pour leurs piqûres, cotoient, désormais, la population durant toute l’année et prolifèrent à l’approche de chaque saison estivale. Ce phénomène a été maintes fois dénoncé par les représentants du mouvement associatif et de la société civile lors
de leurs rencontres avec les autorités, mais force est de constater qu’aucune opération d’éradication salutaire n’a été entreprise par les édiles de la ville.
D’aucuns ont vainement plaidé la mise en place d’énergiques campagnes de démoustication au niveau des caves et des vides-sanitaires des immeubles collectifs, terreaux par excellence de ces satanés anophèles qui empoisonnent la vie des citoyens, sachant que le printemps est leur période d’éclosion et de reproduction. Des odeurs pestilentielles émanent des caves des bâtiments de la cité Gahdour et aucune opération d’assainissement digne de ce nom n’a été menée par les services de l ’ OPGI ou de l’APC. Durant les grandes chaleurs et même pendant la nuit, les maîtresses de maison préfèrent calfeutrer leur intérieur, quitte à endurer une atmoshère étouffante, pour échapper aux agressions des essaims d’insectes. Des pères de famille affirment consacrer une somme importante à l’achat de pastilles et insecticides, ce qui grève grandement leur budget. Ils estiment que la démoustication, opérée en été, par le biais de camions aspergeant des nuages de produits à base de mazout, est inefficace. Plus grave, cette action porte atteinte à la santé et au bien-être des bébés, personnes âgées, asthmatiques et malades, incommodés par ces effluves insupportables. Un appel est lancé aux autorités locales aux fins d’éradiquer ce fléau par des campagnes efficaces et ponctuelles, car les Guelmis vivent un calvaire.