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Constantine, 900 postes de travail inscrits par COOJAL
L’amère réalité
25 Avril 2009

Des centaines de chômeurs «charmés» par cette offre n’arrivent toujours pas à décrocher un poste d’emploi sur les chantiers de l’autoroute Est-Ouest. Ces demandeurs d’emploi se trouvent aujourd’hui pénalisés et privés de ce travail pour une simple question de test d’aptitude.

L’affaire des 900 postes de travail inscrits par Coojal au profit de jeunes chômeurs constantinois continue de susciter moult controverses. L’intervention du wali pour la régularisation de leur situation n’a pas apporté de fruits. Des centaines de chômeurs «charmés»  par cette offre n’arrivent toujours pas à décrocher un poste d’emploi sur les chantiers de l’autoroute Est-Ouest. Ce qu’a promis le premier responsable de la wilaya via les ondes de la radio locale est une chose et l’amère réalité est tout autre. Ces demandeurs d’emploi et après avoir sollicité le wali pour mettre fin aux dépassements commis par les agents de la Direction de la main d’œuvre qui refusaient de leur accorder les bulletins d’embauche, se trouvent aujourd’hui pénalisés et privés de ce travail pour une simple question de test d’aptitude. «Sur une dizaine de candidats, les responsables concernés n’accordent un poste de travail qu’à deux ou trois seulement, les autres sont carrément chassés. C’est inconcevable», déplorent des jeunes qui menacent de médiatiser cette politique de ségrégation dont ils sont victimes.
Plus grave encore, sur le plan administratif, ces jeunes qui viennent d’être recalés par le jury sont inscrits détenteurs d’emploi et, par conséquent, ils n’ouvrent plus droit à une autre opération d’insertion professionnelle. Leur situation devient critique ! Est-ce la passivité des autorités locales ou l’indifférence des responsables du groupement japonais Coojal qui ont conduit à cette déplorable situation? La question demeure posée. Toujours est-il que la principale préoccupation de ces jeunes est la régularisation de leur situation vis-à-vis de la direction de l’emploi. Il incombe donc aux agents de l’administration de démêler cet écheveau.

Par : Khalida Beldjezar.

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