Des frênes et des ficus, sont ceints par des bordures de briques ou parpaings enduits de ciment, ce qui empêche fatalement l’arrivée des eaux pluviales par leur arrosage.

Dans  le  cadre  de  l’amélioration  du  cadre  de  vie, les pouvoirs publics ont alloué des enveloppes financières faramineuses : des centaines de  milliards  de  centimes  destinés aux travaux d’aménagement au niveau des 34  communes de la wilaya. Des cités, des avenues, des boulevards, des placettes et des agglomérations  ont bénéficié d’un lifting judicieux à la grande satisfaction des riverains, ravis d’évoluer dans un environnement  sain et agréable puisque des entreprises de travaux publics ont procédé à la réfection des trottoirs, au bitumage des rues, à la mise à niveau de l’éclairage public, à la réalisation d’espaces verts et aires de jeux.         
Cependant, selon l’avis de quelques citoyens, essentiellement des ingénieurs agronomes, des urbanistes avérés et des professionnels, les bureaux d’études et les concepteurs de ces projets d’utilité publique ont quelque peu négligé certains points essentiels.
En effet, selon les dires de ces derniers, il n’a pas été tenu compte  de l’apport du ruissellement des eaux pluviales aux fins d’arroser les plants d’arbres et les préserver ainsi de la sécheresse  par le biais de cuvettes adéquates.
Bien au contraire, ces arbustes, notamment des frênes et des ficus, sont ceints par des bordures de briques ou parpaings enduits de ciment, ce qui empêche fatalement l’écoulement des eaux pluviales. A titre indicatif, nos interlocuteurs évoquent le cas des arbres d’ornement des avenues Chorfi-Ali, du 1er- Novembre, de la place des Martyrs, des rues Séridi-Mostefa, Boumaza-Saïd et Zaimia-Azzedine menacés,  d’ici quelques années, de dépérissement.                       
Dans le souci de préserver efficacement ces centaines d’arbres dont l’impact est indéniable, il est souhaitable que  les autorités locales interviennent en ordonnant les modifications idoines. Un suivi permanent par des équipes de techniciens spécialisés, de jardiniers et de paysagistes, permettrait la sauvegarde de cette végétation si précieuse.