Le plus gros du travail est accompli, principalement, par de jeunes vacataires recrutés dans le cadre du filet social emploi de jeunes et encadrés par des agents communaux chevronnés.
Disposant d’une dizaine de guichets au rez-de chaussée de l’Hôtel de ville, le service de l’état civil du chef-lieu de wilaya, qui abrite plus de 140.000 âmes, ne désemplit jamais à longueur d’année. C’est pendant la saison estivale qu’il enregistre un rush impressionnant composé essentiellement de nouveaux bacheliers, d’émigrés en vacances au pays natal, de candidats aux divers examens et concours, de postulants de passeports cartes nationales d’identité, permis de conduire et autres. Dès huit heures du matin, le vaste hall est investi par une marée humaine qui, sous l’œil vigilant des agents de sécurité, forme deux chaînes interminables.
Une fois parvenus aux guichets les usagers présentent aux préposés leur livret de famille pour se faire établir un extrait de naissance, un acte de mariage, un certificat de décès, etc. établis en langue arabe ou française, selon le besoin de chacun. En parallèle, une armada d’employés s’échine à établir ces documents en consultant les registres appropriés qu’ils retirent de l’intérieur d’armoires blindées. Une autre équipe s’empresse d’apposer les sceaux officiels sur ces documents qui sont ensuite signés par le chef de service.
Dès quinze heures, c’est la remise de ces actes administratifs aux centaines d’usagers, de retour, et la seule formule judicieuse et rapide demeure la criée qui offre l’opportunité à tout un chacun de répondre à l’appel de son nom. Quotidiennement, le service de l’état civil de la ville de Guelma délivre, par le bais de son siège et de ses cinq antennes, des milliers de documents indispensables aux citoyens. Le travail gigantesque est accompli principalement par de jeunes vacataires recrutés dans le cadre du filet social emploi de jeunes et encadrés par des agents communaux chevronnés. Il nous a été donné de constater que ces documents sont établis sur le champ et remis immédiatement à ceux qui viennent de loin à savoir d’Alger, Constantine, Annaba.
De toute évidence, il faut rendre hommage à ces modestes employés qui, en dépit de la précarité de leur emploi et de leur maigres indemnités mensuelles, accomplissent leur tâche avec un dévouement exemplaire.