Depuis quelque temps, la wilaya de Souk-Ahras entreprend serieusement son new look et s’est transfomée en un grand chantier de par les projets consistants dont elle a bénéficié.
Certains de ces ouvrages ont déjà été récetionnés, tels l’université et le réseau routier de la bande frontalière qui représente le miroir du pays; d’autres sont en cours de réalisation ou d’études.
Le plus important de ces ouvrages est sans doute le pont qui relie le centre-ville de Souk-Ahras (la Place des Martyrs) à l’entrée ouest du chef-lieu de wilaya.
Conçu dans le but de désengorger la ville et fluidifier la circulation, cet ouvrage, qui traverse la voie ferrée et surplombe la gare de Souk-Ahras et d’un coût de 70 milliards de centimes, sera réceptionné dans quelques mois, selon un ouvrier de la SPTA (entreprise chagée de sa construction). Toujours dans le même domaine, les 4 entrées de la ville seront élargies en double voie et modernisées; les travaux sont déjà en cours sur ces tronçons qui relient Souk-Ahras à Ouled-Diss, Zaârouria, Henancha et Aïn Semouir; ce dernier (sur la RN 16) sera équipé de 4 jets d’eau. Le secteur des affaires religieuses aura aussi sa part du gâteau, avec la reconstruction de la gigantesque mosquée El Amen, pour un coût de 60 milliards de centimes; les fidéles n’auront plus à se soucier du manque d’infrastructures adéquates. Le secteur de la culture n’est pas en reste, puisque selon son responsable, un pôle culturel est envisagé dans le plan quinquennal 2009-2013, avec la construction d’un conservatoire de musique, un théâtre de verdure,et un centre culturel. Pour la protection de la ville, un budget conséquent a été prévu et toutes les eaux usées seront pompées vers les 5 stations d’épuration dont 3 sont déjà opérationnelles.
Par : K. Mehri