Ce projet est générateur de postes d’emploi, se chiffrant à plus de 6.000 emplois directs. Notons que la population d’El Kala vit de ce que rapporte la mer.
Les responsables locaux ont pris la décision de transformer l’ancien port de pêche en un port de plaisance. Cette décision entrera en vigueur, selon le directeur des travaux publics de la wilaya, dès que le nouveau port, en réalisation depuis 20 mois, deviendra opérationnel. Cette option est dictée par le fait que l’ancien port de pêche est situé sur une presqu’île ayant une très bonne protection et pourvue de toutes les commodités touristiques eu égard à sa conception architecturale. On annonce que le taux de réalisation a atteint, au 28 février dernier, plus de 60 pour cent. Ce port sera livré, nous dit-on, avant l’année 2010. En outre, les études entamées pour son aménagement ont permis de faire ressortir cinq variantes. Pour que l’espace actuel puisse remplir la nouvelle fonction, il est indispensable de prévoir un grand espace qui nécessite incontestablement des aménagements qui porteront sur la concrétisation prochaine de deux jetées. En outre, le nouvel aménagement prévoit un plan d’eau de 11 hectares et d’un terre-plein de 8 hectares assorti d’un quai de 1.225 ml et un appontement de 200 ml pour les petits métiers. La proposition d’inscription pour l’exercice 2010 est de 8 milliards de dinars, quant à l’étude de consolidation du port de pêche en question, elle a fait l’objet d’une autorisation, selon notre interlocuteur, de 9,5 millions de dinars. L’enveloppe globale de 3,5 milliards de dinars a atteint un taux de réalisation de 60 %. Le port, à sa réalisation, accueillera 140 embarcations tous types confondus. Ce projet, souligne le directeur de wilaya des travaux publics, est générateur de postes d’emploi se chiffrant à plus de 6.000 emplois directs. Notons que la population d’El Kala vit de ce que rapporte la mer. Dans un passé récent, il y avait un atelier de transformation de corail qui nourrissait au moins une centaine de familles. Depuis le décret ministériel de février 2002 du ministre de la Pêche qui interdisait l’exploitation de cette ressource aquatique, l’atelier en question a mis les clefs sous le paillasson. Une telle situation est la source de l’exploitation sauvage à l’aide de la Croix d’André du corail et tout autre moyen illégal. Plusieurs milliers de kilogrammes ont été saisis par les services de sécurité ainsi que les gardes-côtes qui ont mis tous les moyens de lutte pour sauvegarder cette richesse qui profite à nos voisins tunisiens et italiens.