Le Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme (PDAU) de la commune des Issers, à l’est de Boumerdès, a fait l’objet récemment d’une révision à même d’ouvrir de nouvelles perspectives de développement de cette collectivité locale et de prise en charge des divers besoins de sa population estimée à 32.000 habitants.
Selon le responsable du bureau d’étude chargé de l’élaboration de ce PDAU, cet instrument d’urbanisme, dont la validité court jusqu’à l’année 2025, vise à "déterminer les mécanismes susceptibles de valoriser et de lancer des plans de développement à même de couvrir les besoins de sa population et de préserver son foncier".
La commune des Issers avait grand besoin de ce plan pour la "mise en valeur de ses potentialités représentées notamment par ses terres fertiles et sa position géographique d’importance", estime, pour sa part, le directeur de l’urbanisme et de la construction (DUC).
Adopté récemment par l’APW de Boumerdès, ce PDAU recommande, entre autres, l’intégration d’une surface de plus de 200 ha dans le périmètre urbain de cette commune, en vue de l’implantation de différents projets "restés en suspens pour cause de déficit en foncier".
Le même plan recommande, également, le règlement de la situation du projet du barrage Oued Djemaâ (176 millions de m3 d’eau), au sud des Issers.
Doté d’une enveloppe d’au moins 18 milliards de dinars, ce projet hydrique relevant de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) est inscrit au profit de cette localité au titre du plan quinquennal 2010-2014.
Durant l’examen de ce PDAU, la commission d’aménagement et d’équipement de l’APW de Boumerdès avait préconisé, pour sa part, la "recherche ‘dans les plus brefs délais’ de solutions appropriées aux problèmes des conduites d’évacuation des eaux usées qui se déversent directement dans les cours d’eau".
Il a été, à cet effet, recommandé la réalisation de stations d’épuration.
La même commission a aussi abordé le problème de l’exode rural, en préconisant l’encouragement de la fixation des populations au niveau des centres secondaires de la commune, tels Ghemrassa, Nougha, Djaouna et la Carrière et ce, en leur destinant des projets de désenclavement et des commodités vitales nécessaires.
L’aménagement d’espaces verts et d’aires de jeu, ainsi que le traitement du manque d’équipements publics au niveau des zones d’habitation ont été également soulignés comme une nécessité pour cette commune, au même titre que la création de zones d’activités destinées à accueillir les investissements réalisés dans le centre-ville.