Avec la rentrée universitaire, c’est toute sorte de problèmes inhérents à la prise en charge des étudiants qui resurgissent. Outre l’aléa lié aux chambres universitaires, dont l’insuffisance est avérée, il y a aussi l’écueil des longues queues interminables devant les réfectoires. Ce dernier problème se pose avec acuité depuis des années car le nombre d’étudiants qui sont pris en charge dans les différentes cités universitaires de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi- Ouzou ne cesse de croitre et les infrastructures suivent certes mais timidement. Plus de 40.000 étudiants sont domiciliés dans ces résidences universitaires. Pour rejoindre leur lieu de scolarité à partir de ces résidences ou à partir de leurs domiciles pour ceux qui ne sont pas hébergés, les bus universitaires sont indispensables. Il se trouve qu’à Tizi-Ouzou, le problème de transport universitaire tarde à être réglé. Ce qui a poussé d’ailleurs des étudiants à entamer l’année universitaire en observant une action de protestation depuis avant-hier, lundi. Il s’agit d’étudiants de la commune de Tadmaït, 20 kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou. Ces derniers ont procédé à la fermeture de la Direction des œuvres universitaires dans le but d’exiger qu’on augmente le nombre de bus qui desservent leur localité car, actuellement, le nombre de ces derniers est loin de pouvoir faire face à la demande exprimée. Selon les étudiants mécontents de cette situation, le nombre de bus universitaires assurant la liaison de Tadmaït vers Tizi-Ouzou a baissé par rapport à l’année dernière. C’est la raison pour laquelle le déficit a été enregistré.
Actuellement, les bus assurant la rotation sont souvent surchargés et plus d’un étudiant s’est vu rabrouer en tentant de monter à l’intérieur du bus. La situation est jugée grave par les étudiants d’autant plus qu’il s’agit de la période des examens de synthèse et de rattrapages.
Par : L. B.