Caricature Sidou
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Ghardaia,direction de l’urbanisme |
Plus de 5 mille logements pour l’éradication de l’habitat précaire |
8 Novembre 2010 |
La wilaya de Ghardaia a bénéficié, ces quatre dernières années, d’un programme sectoriel de 5.550 logements publics locatifs (LPL), destinés à la résorption progressive de l’habitat précaire (RPHP), a-t-on appris auprès de la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC). Quelques 1.500 logements sont en cours de construction et 1.750 autres vont être lancés prochainement à travers l’ensemble des treize communes de la wilaya, précise de son côté le directeur de l’office de la promotion et de gestion immobilière (OPGI). 2.300 unités de logements octroyés au titre du programme 2010 seront également lancées, signale le directeur de l’OPGI en précisant qu’un manque d’outil de réalisation, notamment dans les communes éloignées, est à l’origine du retard cumulé ces dernières années. Les entreprises de construction activants dans la wilaya de Ghardaia préfèrent s’orienter vers les projets de moindre coût et juteux, au détriment de la réalisation de logements, explique le directeur de l’OPGI qui évoque aussi l’absence d’assiettes foncières devant recevoir ces logements. Les services de la direction de l’Urbanisme de Ghardaïa ont recensé, au 31 décembre 2007, prés de 7058 logements précaires dont plus de 2.500 sont localisés dans la daïra d’El Menea, suivi de la vallée du M’zab qui compte quatre communes avec 2.432 habitations précaires et la daïra de Guerrara avec 2032 autres. Ces logements, classés précaires sont pour la plupart le vieux bâtis ou des construction édifiées illicitement à base de matériaux hétéroclites notamment le Toub ne répondant pas aux normes d’urbanisme et au cadre de vie du citoyen, a-t-on signalé. Par ailleurs les services de construction de la wilaya sont confrontés dans les communes de Guerrara, El Menea et Hassi-Gara, qui connaissent une croissance démographique "importante", à des problèmes géotectonique liés à la nature du terrain qui se caractérise par un sol argileux et une instabilité, notamment au contact de l’eau, d’ou l’apparition de fissurations et de lézardes sur les constructions, explique-t-on.
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