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Location informelle de motocyclettes
Une distraction dangereuse
2 Juin 2009

Les motocyclettes et ce que l’on appelle les grosses cylindrées envahissent nos rues et artères. Leurs condusteurs sont pour certains très jeunes en fait à peine sortis de l’enfance. De petites investigations menées auprès de ces ados nous ont permis d’avoir le fin mot de l’histoire, car en fait ces motos ne leur appartiennent pas puisqu’ils se contentent de les pour "un tour" auprès de leurs proprétaires souvent guère plus âgés. Ce phénomène, semble-t-il, est en passe de s’étendre à tous les quartiers de la capitale. Les locations s’effectuent sur la base d’un tarif fixé par le propriétaire : 50 DA ou plus pour effectuer sur les motocyclettes le tour du quartier, ces rotations sont ininterrompues et peuvent aller jusqu’à tard dans la nuit, les propriétaires des deux roues, se contentent d’empocher l’argent qui ne cesse d’affluer et restant parfaitement imperméables aux graves nuisances générées par les bruits assourdissants, cela sans parler des dangers pour ces gamins qui conduisent ces motos comme s’il s’agissait de simples byciclettes. Les enfants, généralement âgés entre 12 et 17 ans, sont les plus accros à la conduite de ces engins et sont totalement inconscients des dangers qu’ils encourrent en enfourchant ces machines infernales. Faut-il le rappeler, certains de ces engins nécessitent l’obtention d’un permis de conduire avant de pouvoir être conduits. Les accidents qui peuvent survenir sont parfois fatals quand la victime ne traîne pas un handicap à vie, dans le meilleur des cas, elle s’en sortira avec de multiples fractures et contusions. Ces jeunes fous dédaignent royalement les protections qui pourraient pourtant minimiser les dégats, particulièrement le casque afin de protéger au moins leur tête, la partie du corps qui reste la plus exposée en cas d’accident. Les parents qui laissent leurs enfants dans la rue sans surveillance et jusqu’à des heures indues sont certainement à blâmer, mais il n’en reste pas moins que l’on ne peut s’empêcher d’incriminer les propriétaires de motos qui sont imperméables à toute autre considération que le gain.

Par : MASSIVA MAZARI

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