Le 2e Salon national du dromadaire (Ouargla, 28-29 mars) est une occasion pour les scientifiques, les éleveurs et les agriculteurs issus de 16 wilayas du pays de faire le bilan du patrimoine camelin de l’Algérie et de tracer ses perspectives. Le salon, qui se tient pour la seconde fois depuis 1988, a programmé des activités culturelles et scientifiques durant les journées et les soirées d’hier et d’aujourd’hui jeudi. Pas moins de 14 communications ont ciblé hier les principales problématiques de l’élevage camelin en Algérie, lors de la journée scientifique "Le patrimoine camelin, Réalités et perspective", quia réuni des spécialistes de l’INRA, des médecins vétérinaires, des universitaires et des cadres de différents Instituts et Directions de l’agriculture des wilayas concernées. Les objectifs de cette journée d’étude étaient l’identification des contraintes de l’élevage camelin, son organisation en filière et l’identification des systèmes d’élevage, selon les organisateurs. La rencontre a porté également sur l’hygiène et la prophylaxie du camelin, la veille et le contrôle du patrimoine génétique, l’étude des conduites d’élevage, le recensement des mouvements de transhumance et l’amélioration des conditions d’élevage dans les parcours sahariens. Des soirées de poésie et de chants bédouins et des courses de Méharis et une fantasia, ainsi que des séances de dressage, et un raid d’endurance sur 20 km, marquent le volet festif et attractif conféré à l’évènement. Des prix seront décernés aux vainqueurs des concours de la meilleure chamelle productrice de lait, de la meilleure kheima, du meilleur géniteur mâle et du plus grand troupeau. Le 2e Salon national du dromadaire d’Ouargla, intervient après les fêtes dédiées au dromadaire, et organisées dernièrement à Oued Tin-tarabine (Tamanrasset) et à Timiaouine (Adrar).
Le cheptel camelin en Algérie est réparti sur trois zones d’élevage, à savoir dans le Sud-est, le Sud-Ouest et dans l’extrême Sud. Les wilayas, sahariennes et steppiques, concernées par ce type d’élevage sont Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Tamanrasset, Illizi, Adrar, Béchar, Tindouf, Naâma, El-Bayadh, Biskra, et El-Oued. Quant à Djelfa, Tiaret, Tébessa et Khenchela, elles constituent des territoires de transhumance et de pâturage.