Après une grève qui a duré plusieurs jours, l’hôpital de Boghni a enfin renoué avec le travail après qu’un consensus eut été trouvé entre les syndicats et l’administration concernant la prise en charge de leurs revendications. Pour rappel, c’est suite à l’appel des syndicats SAP et SNPSP qu’une grève illimitée a été enclenchée au niveau du secteur de la santé de la région de Boghni. Ce qui n’a pas été sans pénaliser les citoyens, notamment les malades et leurs familles. Mais de leur côté, les syndicats n’ont pas trouvé un autre moyen pour se faire entendre en dehors du débrayage. Plus d’un problème a été soulevé par les contestataires à l’instar de celui de l’insécurité qui règne presqu’en permanence au niveau des urgences médicochirurgicales de l’EPSP de Boghni, particulièrement la nuit. Les concernés ont aussi revendiqué l’approvisionnement du laboratoire en matière de matériel et de réactifs. Sur le plan socioprofessionnel, il a été exigé le paiement des arriérés de salaires ainsi que le versement des rappels de ces deux dernières années.
Boudjima
La crèche communale enfin ouverte
Après plusieurs années de retard, la crèche communale de Boudjima a enfin ouvert ses portes aux enfants. Situé à proximité de l’école primaire Bailèche-Mohamed Ahmed, cette crèche offre plusieurs avantages aux enfants qui la fréquentent, notamment en matière de commodités. En effet, toutes les conditions ont été garanties par l’APC qui a réalisé le projet afin d’assurer une meilleure prise en charge pour les enfants. La crèche en question, telle qu’elle a été conçue, répond à toutes les normes en la matière, notamment avec l’existence d’issues de secours, d’une grande cour pour les jeux ainsi que d’autres espaces. C’est ce qui explique d’ailleurs le rush qui a été enregistré sur cette crèche dès son ouverture. Les parents doivent, en revanche, débourser 4.000 DA par mois mais il y a lieu de souligner que la prise en charge des enfants est totale, y compris le repas de midi et les goûters. Des parents ont opté pour cette crèche même concernant ceux qui habitent dans des villages autres que ceux de Boudjima et ce, à cause des avantages qu’elle offre. Ainsi, la crèche communale de Boudjima est fréquentée également par des enfants des villages Isseradjen, Agouni Oufekous, Tarihant, Afir, etc. A noter que plusieurs autres crèches privées existent depuis des années dans la même commune et c’est là la première crèche étatique à entrer en service dans la région.
Tizi-Ouzou
Clôture du Salon du livre
Après six jours d’activités intenses, le rideau est tombé hier mardi sur la quatrième édition du Salon Djurdjura du livre. Ce dernier a été abrité au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou et a été un hommage à deux écrivains de la région. L’un décédé, à savoir Tahar Oussedik et le deuxième est Chabane Ouahioune, âgé de 89 ans et qui est en ce moment en France pour des soins. La manifestation a eu lieu en présence de plusieurs membres des familles des deux écrivains dont la fille de Tahar Oussedik qui a livré au public un témoignage vivant sur la vie de son père. A l’occasion de ce Salon du livre, tous les livres de Tahar Oussedik étaient disponibles au stand des Editions ENAG contre un seul de Chabane Ouahioune, à savoir son dernier ouvrage intitulé «L’aigle du rocher» (Edition ENAG). Par ailleurs, plusieurs écrivains étaient de la partie à Tizi Ouzou pour dédicacer et présenter leurs livres : Salah Mouhoubi, Bahia Amellal, Djoudi Attoumi, Youcef Merahi, Mohamed Attaf, Malika Arabi, Said Mecherri, Mohand Arkat, Karim Cherief, Abdelhafid Chenane, Ahcene Mariche, Ramdane Lasheb, Habib Allah Mansouri… Une vingtaine d’éditeurs ont pris part à ce salon comme l’ENAG, El Amel, La pensée, Alpha, Achab, Koukou, Belles lettres ainsi que le Haut commissariat à l’amazighité, le Haut conseil à la langue arabe, le Centre nationale de recherche préhistorique, historique et anthropologiques… Le Salon a enregistré une affluence moyenne de la part du public à cause de l’absence d’affichage en dehors de la maison de la culture.
Par : L. B.