L’aquarium de Beni Saf dans la wilaya de Aïn Temouchent bénéficiera prochainement d’une opération de réhabilitation préalable à sa promotion en annexe halieutique, a-t-on appris du directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya.
Il s’agit d’une opération centralisée portant sur l’étude, l’aménagement et l’équipement du projet de l’annexe halieutique (ex-aquarium) de Beni Saf, qui sera érigé ensuite en annexe halieutique relevant du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA) a indiqué Abdelkader Zidi.
Les travaux prévoient l’aménagement de l’édifice principal et du château d’eau, la démolition et réalisation du logement abritant les chambres de passage pour les chercheurs et les aménagements extérieurs, a-t-il ajouté.
Construit dans les années 50, cet aquarium sera sauvegardé en tant que "partie prenante du patrimoine historique et culturel de la ville de Beni Saf et de toute la région Ouest", en vue de promouvoir la recherche et la formation dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture et de créer un pôle d’attraction éducatif et touristique qui permettra de présenter la faune aquatique de la région, a souligné M. Zidi.
La future annexe halieutique sera chargée de la définition et la vulgarisation des différents types et techniques de pêche. Une autorisation de programme de 110 millions DA dont 10 millions pour l’étude a été allouée à ce projet. Cette enveloppe servira, entre autres, à la restauration du sous-sol contenant locaux techniques et bâches d’eau douce et eau de mer, le rez-de-chaussée contenant le hall d’exposition (aquarium) et le 1er étage comprenant des laboratoires de recherche et l’administration, a-t-on indiqué.
Un rapport préliminaire de l’antenne de Tlemcen du bureau d’études et d’engineering public (Bereg) a mis l’accent sur les possibilités de récupérer cet espace légèrement endommagé, par le séisme de décembre 1999 et par l’humidité marine
La future annexe halieutique de Beni Saf comporte actuellement 24 aquariums ou bassins sélectifs de 1 mètre cube. Ils devront être remplacés par des aquariums plus grands dits cosmopolites où vivront ensemble diverses variétés de poissons.
"Il est possible de doubler le nombre de bassins et d’exposer un plus grand nombre de variétés d’animaux aquatiques au niveau de cette structure de recherche, unique dans la région Ouest", a-t-on signalé.
A noter que cet aquarium a été choisi pour abriter un des huit centres de recherche nationaux pour le développement de la pêche, surtout l’aquaculture.