Un projet de mise en valeur de 50.000 hectares de terres agricoles incultes délimités dans la zone sud de la wilaya de Tébessa vient d’être lancé, a-t-on appris mercredi auprès de la Direction des services agricoles (DSA).
L’opération, qui s’inscrit dans le cadre du développement de l’agriculture saharienne par la concession, a ciblé 26.000 hectares à Ferkane et 24.000 hectares à Negrine, deux localités situées à plus de 150 km à l’extrême sud-ouest de la wilaya, non loin des limites administratives des wilayas d’El Oued et de Khenchela, a-t-on précisé de même source.
La zone sud de la wilaya de Tébessa dispose d’importantes nappes phréatiques peu exploitées qui peuvent servir à l’irrigation des superficies agricoles dans cette région où se pratique l’intensification des cultures de céréales et la production d’olives et de dattes, selon la même source qui a rappelé qu’un seul périmètre agricole de 4.000 hectares y est actuellement exploité pour la céréaliculture irriguée.
Ces périmètres agricoles seront équipés, une fois aménagés, d’installations hydro-agricoles et énergétiques, à l’instar de forages, de conduites d’irrigation et d’électrification, a-t-on indiqué à la DSA, qui a fait savoir que des crédits bonifiés et des soutiens multiformes bénéficieront aux futurs exploitants au titre des différents Fonds et programmes nationaux d’aide au développement des activités agricoles, notamment ceux inhérents aux activités de mise en valeur des terres.
Plusieurs périmètres agricoles totalisant plus de 5.000 hectares ont été mis en valeur par la concession depuis l’année 2000 dont 1.000 hectares aménagés en 2011, dans le cadre de la circulaire interministérielle du 23 février 2011 portant création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage, a-t-on ajouté.
Un montant de 5 milliards de dinars a été consacré au secteur agricole, dans cette wilaya, permettant de financer de nouvelles opérations au titre du programme quinquennal 2010-2014, a-t-on rappelé, notant que 2,7 milliards de dinars de cette enveloppe ont été puisés du Fonds national de développement des investissements agricoles (FNDIA) et le reste, soit 2,3 milliards de dinars, du Fonds de développement rural et de mise en valeur des terres agricoles par la concession (FDRTAC).