Le CHU de Tizi-Ouzou se dotera, dans les semaines à venir, d’un nouveau service de chirurgie thoracique, nous a révélé le professeur Ziri Abbes, directeur de cette infrastructure. Ce dernier sera implanté dans l’enceinte même du sanatorium de Belloua (au village Redjaouna). En plus de ce service, plusieurs autres opérations de rénovation ont été effectuées ces derniers temps à l’instar de la réalisation, sur le même site, d’un banaliseur afin de régler définitivement le problème de la prise en charge des déchets hospitalier au niveau du Sanatorium de Belloua.
Cette réalisation a nécessité une enveloppe financière de pas moins de sept milliards de centimes. Avec la concrétisation de ce projet, c’est un grand problème et non des moindres qui vient d’être réglé au centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohamed de Tizi-Ouzou. Aussi, dans le même cadre, l’opération de normalisation du scanner hématologique, qui entrera en service dans les semaines à venir, est en cours. Il a été également procédé à la rénovation du service de transfusion sanguine ainsi que de celui de la pharmacie centrale du sanatorium de Belloua. Il s’agit d’une grande pharmacie digne de ce nom qui pourra faire face amplement à la forte demande enregistrée au Sanatorium qui est doté d’une capacité d’hospitalisation de quatre cent lits. Le service de rééducation de Bellaoua a été aussi retapé à neuf. De même que l’ensemble des services ont été retouchés pour injecter l’aspect de l’humanisation à l’égard des malades. Par exemple, les chambres des malades ont été dotées récemment de téléviseurs. Concernant les séances de chimiothérapie, l’ensemble des malades atteints de cancer sont pris en charge, depuis deux années, au niveau du service d’oncologie du Sanatorium qui est performant, selon notre source. Le service d’urologie est désormais à la hauteur des attentes des malades avec le lancement d’un bloc opératoire et la normalisation de ses services. En somme, il faut dire que l’ensemble des budgets alloués au CHU de Tizi-Ouzou en 2011 ont été consommés à 100 % au grand bénéfice du malade et de la population locale.
Par : L. B.