Les travaux de la trémie du carrefour des 600 logements Ihaddadéne dans la ville de Bejaia sera achevé en janvier prochain selon les services de la direction des  travaux publics(DTP). En effet, lors de la grève observée avant-hier par  les commerçants de ce quartier, les contestataires ont dénoncé le retard accusé par ces travaux qui ont porté un lourd préjudice à leurs activités commerciales. Avec les dernières intempéries et le fonctionnement avec une seule équipe le jour, les travaux avancent au ralenti et le délai fixé à huit mois est presque épuisé. C’est ainsi que le wali aurait demandé à la société de réalisation de mettre en place les moyens humains et matériels, en travaillant avec trois équipes pour que les travaux s’achèvent en janvier prochain. C’est ce que nous a confirmé un responsable des services de la DTP. La ville de Bejaia et particulièrement les cité Ihaddadene, Remla, Ighil Ouazoug connaissent à longueur des journées des embouteillages monstres  par les  nombreuses déviations  des itinéraires suite a la fermeture du carrefour où se déroulent les travaux. Les nombreux commerces, écoles et habitants qui avoisinent ce site vivent le calvaire au quotidien. Ces derniers jours, les centaines écoliers du collège Gomez pataugent dans la boue et font un grand détour pour pénétrer dans la cité des 600 logements. Par ailleurs, plusieurs commerces ont baissé le rideau faute d’activités à l’exemple du kiosque du carrefour et plusieurs magasins d’habillement. La circulation est devenue très difficile à Bejaïa. Pour  parcourir les trois kilomètres qui mènent vers le centre-ville, les automobilistes consacrent deux heures de temps, les par -chocs des voitures se collent les uns aux autres et les nerfs  des conducteurs sont à fleur de peau. Cette situation dure depuis le mois de juin dernier et elle risque encore de perdurer avec toute l’activité qui règne dans la ville. Les Béjaouis qui vivent cette situation avec beaucoup d’amertume, pensent qu’avec les travaux de la deuxième trémie au carrefour d’Amriou, la situation se compliquera certainement  davantage et les responsables locaux doivent d’ores et déjà penser à mettre en place un plan urbain de circulation et surtout accélérer  l’achèvement de la gare routière à l’entrée de la ville qui permettra de désengorger la circulation car les dizaines de bus n’auront plus accès à la ville et termineront leur course au niveau des quatre chemins. En attendant, la population doit prendre son mal en patience  et s’adapter au rythme des chantiers.