Un colloque national sur "le Hadj selon la vision soufie" a été ouvert, vendredi soir, au siège de la zaouïa "Sidi Benaouda Al Chaalal" à Sougueur (wilaya de Tiaret).
Organisé par la zaouïa "Sidi Benaouda Al Chaalal" de Sougueur durant deux jours, ce colloque intervient au terme d’une série de rencontres mensuelles qui ont réuni les étudiants de la zaouïa avec ceux de différentes zaouïas du pays, et pour consacrer une base scientifique qui établit l’éducation spirituelle et l’enseignement du Coran, selon les organisateurs.
Le président de l’Union nationale des zaouïas algérienne Dr. Omar Mahmoud Chaalal a indiqué que "ce colloque vise à mettre en exergue l’aspect spirituel du Hadj ainsi que sur le plan de la santé en montrant le mode de préparation du pèlerin avant de se rendre aux lieux saints".
Le programme de la première journée de cette rencontre qui enregistre la participation de 17 zaouïas du pays et des universitaires, a comporté la présentation d’une communication par le docteur Boudjemaa Haichour, qui a mis l’accent sur "le grand rôle de la zaouïa algérienne lors de la période coloniale dans l’édification de l’identité nationale et la lutte contre l’analphabétisme et l’ignorance".
Il a ajouté "que le rôle des zaouïas en matière de sensibilation et pour inculquer la culture du Djihad, s’étend de l’ère de la résistance de l’Emir Abdelkader contre la colonisation française. Ceci est incarné par la personnalité de l’Emir qui a su lier l’esprit du soufisme avec la résistance et le djihad".
Un cours sur "le hadj, fidélité, répondre à l’appel et dévouement" a été programmé à l’occasion, par le professeur Seddiki Slimane de l’université de Béchar, outre une veillée religieuse animée par des étudiants de la zaouïa "Zianiya Chadlia" de Béchar.
Les travaux de ce colloque national se poursuivront samedi, par la présentation de communications ayant trait au thème de cette rencontre, par les professeurs Zaim Khenchelaoui de l’université d’Alger, Taharchi Mohamed de l’université de Béchar, Ibrahim Belkacem de l’université de Mostaganem et Sari Ali Hikmet de l’université de Tlemcen. APS