Les brigades de la Direction du commerce de la wilaya de Blida, dépêchées à travers les principales agglomérations, n’ont pas manqué de relever plusieurs infractions dans le cadre du contrôle de la qualité et de la pratique commerciale. Ces visites inopinées ont permis la saisie de 250 kg de poulet non vidé au marché de Larbaâ.

Même si on en a beucoup parlé, la viande importée d’Inde, ou encore le poulet congelé n’ont pas encore fait leur apparition sur les étals des marchés de la wilaya de Blida.
Au niveau des marchés locaux, les prix des fruits et légumes n’ont pas connu la flambée appréhendée, ce qui d’ailleurs a soulagé les citoyens en ces premiers jours du ramadhan.
Au chef- lieu de la wilaya de Blida, à l’exception de la viande rouge et blanche dont les prix continuent de grimper, les personnes habituées à s’approvisionner au niveau du «Souk des fruits et légumes » semblaient satisfaits des prix pratiqués pour ce qui est des produits de saison telles que la tomate, l’oignon, les haricots ou encore le poivron pour ne citer que ceux-là. Malgré cela les brigades de la Direction du commerce de la wilaya de Blida, dépêchées à travers les principales agglomérations, n’ont pas manqué de relever plusieurs infractions dans le cadre du contrôle de la qualité et de la pratique commerciale. Selon le directeur du commerce de la wilaya, pour la première journée du ramadhan, 150 interventions ont été relevées au cours des contrôles opérés au niveau des marchés de Larbaâ, Bougara, Blida, Boufarik, El Affroun, Beni Mered et Beni Tamou.
D’ailleurs, ces visites inopinées ont permis la saisie de 250 kg de poulet non vidé au marché de Larbaâ et ce en dépit de multiples rappels. Il faut souligner que le commerce informel continue à prendre de l’ampleur à travers toutes les communes de la wilaya et, ce malgré les efforts entrepris par les autorités locales pour son élimination. «Ces faux commerçants ne se sont pas limités à certaines endroits de nos villes, ils se sont imposés au niveau des places publiques, des rues et même au sein des marchés quotidiens et des marchés hebdomadaires tels que celui de Boufarik et de Bougara avec la complicité des oncessionnaires des marchés qui ne voient en eux que les recettes engrangées», nous dira un revendeur d’articles vestimentaires dans la commune de Larbaâ qui ne semblait pas comprendre l’attitude des autorités locales face à cette situation.
Au chef-lieu de wilaya, après le recensement des vendeurs occasionnels occupant l’espace du parking Guessab, la commission ad-hoc planche sur la création de marchés de proximité, afin de donner aux commerçants réguliers un emplacement stable.