Sensibiliser les citoyens à rester sur leurs terres et à relancer la noble activité de l’agriculture devrait faire partie des priorités des communes. Pour cela les commodités essentielles pour une vie décente devraient leur être offertes.
Des localités rurales, dans la wilaya de Tipasa restent malheureusement, et à ce jour éloignées de toute civilisation en continuant à vivre dansvit toujours dans des conditions moyennâgeuses. Cette situation contribue à aggraver l’exode rural en fuyant les terres nourricières et en affluant vers les villes en délaissant une richesse qui ne pouvait que participer dans le développement de notre pays. Les habitants du Douar Tamedelst dans la commune de Menasseur à Tipasa, sont un exemple des plus illustratifs en la matière souffrant gravement de cet isolement depuis de très longues années. Cette région rurale, qui peut pourtant être une source très importante en matière de production agricole, reste néanmoins totalement oubliée et délaissée et n’a jamais bénéficié ne serait-ce que d’un seul programme de développement. Il est déploré l’absence criante d’infrastructures nécessaires à un cadre de vie décent, notamment des routes praticables, pour tenter de briser l’enclavement de ce village oublié de tous, mais surtout des autorités locales. Les habitants de Tamedlest accèdent en effet difficilement même à l’agglomération la plus proche en l’occurence Ameloull en raison de léétat lamentable des routes. Ils sont pourtant tenus de se rendre dans cette localité voisine pour leurs besoins quotidiens. Même pour les poursuivre des études ils sont contraints de se déplacer vers cette localité voisine. De ce fait nombreux sont les enfants qui, découragés par les conditions difficiles de leurs scolarité, préférent quitter l’école très jeunes, ce qui ne fait qu’augmenter le taux des analphabètes dans la région et par là même le taux de chômage. Il faut dire que l’état des routes, plutôt des pistes, quasiment impraticables, participe largement à l’isolement de la localité qui se paralyse complètement notamment en hiver où la boue et les flaques pluviales, emprisonnent les habitants chez eux en l’absence total de moyens de transport de et vers ce patelin. La trentaine de familles abritées par ce petit village, menacent donf de quitter à leur tour ces terres pour la ville dans le cas où les autorités locales "persisteraient à faire la sourde oreille à leurs revendications légitimes", disent-ils. «Une prise en charge est indispensable si l’on tient à revaloriser la campagne et stopper l’exode des campagnards vers les villes en abandonnant leurs terres», nous dira l’un des villageois. Ce dernier semble être très attaché à sa terre, mais cet amour à lui seul ne suffit pas et ces conditions de "survie" des plus lamentables vont le pousser, lui aussi, à abandonner, si rien n’est fait avant pour mettre en place des conditions de vie plus dignes en instaurant un minimum de commodités particulièrement pour les jeunes et les enfants qui restent très attirés par les commodités que ne peut leur offrir, actuellement, leur village.