En procédant à la pose de la première pierre pour la réalisation d’un pôle de santé à Adrar, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a indiqué qu’"il appartient de faire de ce projet un pôle de santé modèle à l’échelle nationale, en respectant les normes indispensables dans la concrétisation de cette infrastructure".
Une enveloppe de 15 milliards de dinars a été débloquée pour la réalisation de ce pôle de santé dans la wilaya d’Adrar, selon l’APS.
Implanté à l’entrée nord de la ville d’Adrar, ce projet prévoit, entre autres structures, la réalisation d’un hôpital d’une capacité de 240 lits, d’un hôpital psychiatrique de 120 lits, d’un centre anticancer et d’un autre centre pour personnes âgées, selon les informations fournies à la délégation ministérielle.
Lors de son inspection des chantiers de certaines sstructures de ce projet lancés en décembre 2010, M. Ould Abbès a appelé à accorder davantage d’importance aux ressources humaines, insistant sur la formation du personnel local pour encadrer ces futures structures médicales.
"Deux commissions spécialisées seront dépêchées la semaine prochaine dans la région pour apporter les améliorations nécessaires à ce projet", a indiqué le ministre qui s’est, à l’occasion, félicité de la création d’un service de prise en charge des malades, suggéré par un bureau d’études chargé du suivi du projet de ce pôle de santé publique.
Le ministre a inspecté la polyclinique de la cité Tlillen, à Adrar, qui regroupe plusieurs services, dont la Maison du diabète, avant de s’enquérir du fonctionnement de l’Etablissement public hospitalier (EPH) d’Adrar d’une capacité d’accueil de 140 lits.
Le ministre a pris connaissance, in situ, des préoccupations des citoyens afférentes au manque de spécialités médicales, dont la cardiologie, la dermatologie, la neurologie et la gynécologie. M. Ould Abbès, qui a fermement instruit les responsables concernés pour renforcer les structures en encadrement spécialisé nécessaire, a reçu les doléances soulevées par l’association des insuffisants rénaux de la wilaya inhérentes au manque de néphrologues et à la carence d’équipements médicaux et aux difficultés rencontrées par certains patients liées aux interventions chirurgicales, a souligné l’APS.
La représentante du service de néphrologie a rappelé, dans ce cadre, la signature, en 2003, d’une convention avec des spécialistes du CHU Mustapha Bacha qui prévoit d’assurer ces interventions au profit des malades de la région.
Le ministre a, selon l’APS, achevé sa visite de travail et d’inspection, d’une journée, dans la wilaya d’Adrar par l’inspection de l’Ecole de formation paramédicale, d’une capacité d’accueil de 140 postes pédagogiques, où il a reçu des explications sur la formation et la prise en charge des stagiaires.