De nouveaux ouvrages de travaux publics, récemment ouverts à la circulation, "gagneraient à être peaufinés pour une meilleure fonctionnalité au profit des usagers de la route", a indiqué la wilaya. C’est le cas de la route dite d’évitement sud de la ville, ouverte provisoirement au trafic sur 14,5 km en août dernier, qui nécessite une "redynamisation" des travaux en vue de sa réception définitive. Cet axe routier déjà fréquenté par les véhicules lourds et légers s’est révélé une "bouffée d’oxygène" dans la mesure où il contribue à alléger le trafic routier de et vers Jijel, notamment en période estivale marquée par un afflux de vacanciers. Les travaux non encore achevés concernent également les bretelles de raccordement à Kissir, à proximité du barrage hydraulique éponyme, le parachèvement du pont vers la localité de Beni-Ahmed et du rond-point de Harrathène, ainsi que le revêtement en béton bitumineux du tronçon routier situé entre l’échangeur de Mkasseb et la RN 77, selon la même source. Lors d’une récente visite d’inspection, effectuée en compagnie des responsables des Travaux publics et de la Société algérienne des ponts et travaux d’art (SAPTA), le wali avait sommé les différentes entreprises d’achever les travaux conformément au cahier des charges. S’agissant des ouvrages de Bazoul, pour le passage du train, d’Iradjana et de Belghimouze, dont les travaux ont repris après le règlement des problèmes techniques et la levée des différentes contraintes, le chef de l’exécutif de la wilaya a estimé qu’il était nécessaire de réaliser les projets "sans interrompre le trafic" sur ces tronçons routiers. Les services de la wilaya ont également fait savoir que les travaux de réalisation d’un nouvel ouvrage "d’envergure" enjambant oued Nil seront confiés "incessamment" à une entreprise spécialisée.
M’SILA
Enveloppe pour l’entretien des espaces verts
Une enveloppe de 20 millions de dinars a été puisée du budget complémentaire de la wilaya de M’sila, au titre de l’exercice 2011, pour des opérations d’entretien des espaces verts dans les différentes communes du Hodna, a indiqué le directeur de l’administration locale
(DAL). Cette enveloppe financière est répartie sur les communes du chef-lieu de wilaya, de Sidi Aïssa, Aïn Lahdjel, Magra et des autres centres urbains de la wilaya qui disposent d’espaces verts "à gérer et surtout à protéger, compte tenu des empiètements enregistrés ces dernières années sur nombre de lots non constructibles".
Le même responsable a affirmé que l’entretien des espaces verts est envisagé dans l’ensemble des cités composées de logements sociaux, dans les quartiers administratifs et dans le voisinage des infrastructures publiques.
La Conservation des forêts participera à la concrétisation de cette opération en apportant son concours pour le choix des plants adaptés au climat de la région et apporter plus de verdure dans les paysages urbains de la wilaya.