La cinquième rencontre régionale scientifique sur l’environnement a mis en exergue la nécessité de mettre aux normes inbternationales le secteur de l’industrie.

Des spécialistes dans le domaine de l’environnement se sont déplacés à Tizi-Ouzou, venus de Boumerdès, Béjaïa, Batna, Oran, Djelfa, Naâma, Guelma, à l’occasion de la cinquième rencontre scientifique sur l’environnement, qui s’est tenue dimanche avec la participation de l’université Mouloud-Mammeri. Cette rencontre s’est tenue sous le thème "L’environnement et l’entourage à Tizi-Ouzou". Souad Bendjaballah, ministre délégué auprès du ministère de l’Enseignement supérieur a mis à l’index la défaillance qu’accuse le secteur dans le domaine de la recherche scientifique en Algérie, et ce malgre le budget important qu’accorde l’État a ce processus grâce auquel des pas importants pourront enfin être franchis. L’intervenante a évoqué une enveloppe de 100 milliard de dinars, valeur attribuée à la recherche scientifique par l’État pour le prochain quinquennat dans l’objectif de développer les programmes nationaux au niveau des universités et des institues ainsi qu’au niveau des agences et des entreprises économiques tout en mettant l’accent sur le fait que son secteur agit belle et bien dans le sens d’accompagner les entreprise publique surtout les économiques d’entre elles pour aller de l’avant dans le domaine de la recherche scientifique, ces dernier doivent incessamment- chacun dans son domaine- s’organisés sur un plan d’action adéquat qui répondra aux nécessités et besoins du secteur pour atteindre les objectifs tracés.
Mme Bendjaballah a insisté, en marge de la rencontre, sur le défi essentiel qui se présente en l’accompagnement de son département du secteur public surtout en ce qui concerne le secteur de l’industrie à travers l’instauration de nouvelles technologie des réseaux de programmation qui seront gérés par des spécialiste et experts en matière d’environnement.
Au cours d’une tournée, au cours de laquelle elle a visité nombre de structures scientifiques, dont plusieurs laboratoires, Mme Bendjaballah a souligné la nécessité d’accorder une meilleure considération aux laboratoires, afin de leur permettre d’être plus efficients, ceci en les équipant du matériel approprié qui serait en conformité avec l’actuel développement connu par la technologie à travers le monde.
Par ailleurs Souad Bendjaballah a annoncé le nombre de cent cinquante projets à réaliser dans le cadre de la protection et de la sauvegarde de l’environnement sur un total de sept cents recherches menées à travers le territoire national dont trois cents sont déjà arrivés à terme. Ainsi l’intervenante a évoqué l’économie verte qui utilise des processus strictes dans le domaine de la protection de l’environnement, expliquant que dans ce ce sens beaucoup d’initiatives sont entrepres par l’État à travers sa lutte contre les différents fléaux naturels, en l’occurrence la pollution de l’environnement, le réchauffement de la planète. Elle ne manquera pas de souligner, dans le même cadre, les différentes actions menées dans la gestion des ordures ménagères.