Larhat, ville côtière à vocation rurale, située à l’ouest de Tipasa, se vante d’un important potentiel touristique grâce à ses vaste zones montagneuses et forestières qui dominent la mer ofrant l’opportunité d’accueillir toute sorte de programme de développement. Seulement, derrière cette belle atmosphère se cache la souffrance des habitants des villages tels que Mechtita, Boumedien et autres hameaux juchés en flanc de montagne. Les chaînes de montagne rendent les déplacements excessivement difficiles pour les habitants qui y survivent au prix d’énormes sacrifices et efforts. Les enfants, quant à eux, passent leur temps à chercher l’eau non sans faire le parcours du combattant. Les ordures et autres gravats jonchent la route des douars outre les canalisations des eaux usées éventrées, ce qui n’est pas sans causer des maladies à transmission hydrique (MTH). Le programme de développement rural tarde à voir le jour au profit d’une population qui attend, par ailleurs, le raccordement aux réseaux d’assainissement AEP et gaz de ville.
K. A.