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BLIDA, Production d’agrumes
Une récolte de 3.200.000 qx enregistrée
16 Mai 2011

La wilaya de Blida a réalisé à ce jour une production abondante d’agrumes, soit 3.200.000 quintaux, dépassant de loin les objectifs fixés par le contrat de performance pour cette filière agricole, a annoncé la Direction des services agricoles (DSA).

«Une récolte de 3.200.000 quintaux d’agrumes a été enregistrée, à ce jour, dans la wilaya, contre un objectif de 3.000.000 qx fixé par le contrat de performance», a indiqué le chef de service de production végétale au niveau de la Direction des services agricoles. Ce volume de production est appelé à évoluer puisque la campagne de récolte se poursuivra jusqu’au mois de juin prochain. La production de 2010 n’a pas dépassé le seuil des 1.665.389 qx avec un rendement de 146 qx/ha, contre une moyenne de rendement de 184qx/ha fixée pour la filière. La superficie agrumicole de la wilaya est estimée à plus de 17.000 ha, durant cette saison et il existe pas moins de 27 variantes d’agrumes cultivées dans la région, dont les plus renommées sont la «Thompson» et la «Thompson Navel» qui occupent plus de 55% de cette surface. Les surfaces cultivées sont majoritairement concentrées dans la partie centre de la wilaya qui renferme 63 % des surfaces agrumicoles, notamment dans les régions de Boufarik, Oued El-Alleug, Chebli et Ben Khelil connues pour la fertilité et la qualité de leur sol. L’agrumiculture est pratiquée à hauteur de 23% dans la zone ouest de Blida (Mouzaïa et El Affroun). Les 19% restants de cultures sont concentrés dans les communes de Meftah, Larbaa, et Bougara. Bien qu’à vocation agrumicole par excellence, la wilaya de Blida continue de subir la fièvre qui caractérise les prix des agrumes, particulièrement l’orange, dont le niveau se situe à pas moins de 70 DA jusqu’à 140 DA/le kg pour la «Thompson», la «Thompson navel» ou la «Washington». Selon un agrumiculteur, au fait des mécanismes régulant le circuit de la commercialisation, «la logique actuelle des prix des agrumes ne découle pas des lois des marchés basées sur les fluctuations de l’offre et de la demande, mais de pratiques utilisées par des forces dominantes du marché qu’on nomme les intermédiaires et qui consistent à jouer à fond sur la rétention des produits, soit par l’organisation contrôlée, soit par le stockage du produit dans les chambres froides». Les quantités mises sur le marché «ne répondent jamais à la demande potentielle du consommateur pour ne pas faire baisser les prix», a relevé cet agrumiculteur, soulignant que la réalité du terrain montre bien que ces canaux «sont parfaitement maîtrisés par une myriade d’intermédiaires existant entre le producteur et le consommateur». Une réalité qui montre clairement «à quel niveau sont fixés les prix non pas au niveau du marché de gros, comme on est tenté de le croire généralement, mais bel et bien au pied du verger», selon cet agrumiculteur.


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