Ce projet, qui sera implanté sur 5 hectares en mer et 3 hectares en terre ferme, comprend la création d’une unité de conditionnement et de traitement de poissons. La production annuelle de la future ferme dénommée Aquamar est estimée entre 350 et 600 tonnes.

Un projet de ferme aquacole, le troisième du genre au niveau de la wilaya d’Oran, a été lancé récemment à Kristel, a indiqué la Direction de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH). Ce projet inscrit dans le cadre du programme de soutien à la relance économique (PSRE), porte sur l’élevage de loups de mer et de daurades dans cette localité relevant de la commune de Gdyel située à une trentaine de kilomètres d’Oran. La production annuelle de la future ferme dénommée Aquamar est estimée entre 350 et 600 tonnes, a souligné le chef de service aquaculture à la DPRH, qui a ajouté qu’une partie de l’élevage sera consacrée au pré-grossissement des bassins (en terre). Selon la même responsable, ce projet, dont le coût est estimé à 543 millions de dinars, prévoit la création de 35 emplois directs et environ 100 emplois indirects. Ce projet, qui sera implanté sur 5 hectares en mer et 3 hectares en terre ferme, comprend la création d’une unité de conditionnement et de traitement de poissons. Un deuxième projet d’élevage de loups de mer et de daurades "aquaparc pêche", en autofinancement, sera réalisé à la Madrague (Aïn El-Turck) pour une production envisagée de 650 tonnes par an. Le projet aquacole (delphine pêche), initié à Cap blanc (commune d’Aïn El-Kerma), dans le cadre du PSRE, est à l’arrêt depuis plusieurs mois pour "cause de contraintes financières", a fait remarquer le même responsable. "Considéré comme l’un des plus importants projets de la wilaya d’Oran pour la réalisation d’une écloserie de 18 millions d’alevins avec une prévision de mille tonnes de loups de mer et dorades, ce dernier mérite d’être sérieusement pris en charge pour son aboutissement", a précisé le chef de service, rappelant que les travaux à l’arrêt avaient atteint un taux d’avancement de 90%. Elle a indiqué également que quatre demandes d’investissement en mytiliculture (fermes marines pour l’élevage des moules et des huîtres) sont à l’étude. Les procédures sont en cours pour le choix de sites propices pour ce type d’élevage, a-t-elle ajouté dans le même sens en assurant que le programme d’investissement reste ouvert à d’éventuels promoteurs désireux d’investir ce créneau.