Le ravalement des façades du collège, les aménagements derrière les blocs pédagogiques pour le drainage des eaux de pluies, la réfection de la boiserie des salles de classe ainsi que le chauffage central sont au menu de ce projet attendu depuis plus d’une décennie. Longtemps laissé à l’abandon, le Cem Boudjoujdou-Ahmed, situé à 6 km au nord de Texenna, fera l’objet prochainement d’importants travaux de réhabilitation, nous a appris un cadre de la Direction de l’éducation de la wilaya de Jijel. L’opération, pour laquelle un montant de plus de 2 milliards de centimes a été dégagé, sera chapeautée par la Direction du logement et des équipements publics (DLEP). Parmi les travaux inscrits au titre de ce projet, la réfection de la nouvelle salle de sport endommagée avant même son exploitation après un glissement de terrain qui avait emporté avec lui le mur de clôture de l’établissement. Le ravalement des façades du collège, les aménagements derrière les blocs pédagogiques pour le drainage des eaux de pluies, la réfection de la boiserie des salles de classe ainsi que le chauffage central sont au menu de ce projet attendu depuis plus d’une décennie. Dans une fiche technique élaborée par les services techniques de la daïra de Texenna et envoyée à la Direction de l’éducation au début des années 2000 par les responsables de l’établissement de l’époque, les travaux avaient été estimés à plus de 400 millions de centimes. Une enveloppe que l’on avait jugée conséquente. Rappelons que le CEM Boudjoujdou-Ahmed, localité de Ghariana, réceptionné en 1993, a fait l’objet durant les années 90 de deux actes de sabotage par des groupes terroristes. Depuis, très peu de travaux majeurs pour sa réhabilitation ont été faits, exception faite de quelques menus projets. L’aménagement et la viabilisation qui faisaient cruellement défaut durant plus de dix-sept ans font qu’à chaque période hivernale, l’établissement se trouve submergé par les eaux de pluie, constituant un danger permanant pour la solidité de la structure. Les élèves scolarisés au sein de cette structure éducative, qui en compte actuellement quelque 500, sont issus pour la plupart de milieux défavorisés.