Les habitants des communes de Zéboudja, Tadjna, Béni-Haoua, Brera, El-Karimia, et Oued-Fodda, dans la wilaya de Chlef, à l’instar de ceux de certaines communes des wilayas de Tipaza et d’Ain-Défla doivent encore patienter pour avoir de l’eau potable dans leurs robinets, du moins en provenance du barrage de Kef Eddir. Le quota, réservé à la wilaya de Chlef, étant de 35,36 millions de mètres cube par an. Le périmètre d’irrigation (environ cinq mille hectares) du Moyen Cheliff sera également renforcé à partir de ce barrage avec un apport de 13,59 millions de mètres cube par an. Cependant cet ouvrage hydraulique, d’une capacité théorique de 125 millions de mètres cube situé à l’extrême sud-ouest de Damous, qui devait approvisionner les agglomérations citées  connaît depuis le 20 mars dernier un arrêt des travaux. Confié à un groupement d’entreprises italiennes Pizzarotti et Todini pour un montant de près de 7,52 milliards de dinars, le barrage de Kef Eddir enregistre un taux d’avancement des travaux de l’ordre de 62%. Selon le chef de projet de l’ANBT (Agence nationale des barrages et transferts), en l’occurence M. Bouabdellah, le retard enregistré par l’entreprise italienne devrait se répercuter inévitablement sur le délai de livraison prévu pour le mois de juin 2011. En outre M. Bouabdellah tient à préciser que l’ANBT est à jour en ce qui concerne le paiement des situations à l’entreprise Italienne.
B. O.