Tidjelabine
Etat des lieux alarmant
L’anarchie semble règner en maitre dans la commune de Tidjelabine, une localité distante de 2 km du chef-lieu de wilaya de Boumerdès. En effet, l’axe routier la reliant au chef-lieu de wilaya est exigu. Longue d’à peine 2,5 km, cette route enregistre, notamment en cette période de rentrée scolaire, un embouteillage indescriptible. Cela sans négliger l’impact des bus de transport public qui empruntent cette route pour rallier Boumerdès. En l’absence d’Abribus, les arrêts et les stationnements anarchiques des transporteurs causent des bouchons sur la route. Cet état de fait génère moult désagréments aussi bien aux usagers qu’aux transporteurs. Des files interminables d’automobiles se forment au moindre arrêt d’un véhicule. Ce qui accentue la situation, c’est l’organisation d’un marché hebdomadaire chaque dimanche au lieu dit "Les bâtiments". Les vendeurs à la sauvette squattent les trottoirs. Ils étalent leurs marchandises à même le sol. L’affluence des gens rend difficile la fluidité de la circulation surtout lorsqu’on sait que cette route ne dispose pas de passages pour piétons.
T. O.
Médéa
La prime de scolarité au profit de 83.000 élèves
83.000 élèves nécessiteux de la wilaya de Médéa vont bénéficier durant cette rentrée scolaire 2009/2010 de la prime de scolarité fixée à 3.000,00 DA. Un apport financier salutaire pour ces familles qui appréhendaient avec beaucoup d’angoisse la rentrée scolaire. L’enveloppe allouée à cette opération est de 24,9 milliards de centimes, un montant qui répond au nombre réel d’enfants scolarisés issus de familles à revenu modeste ou dont la précarité est avérée.
H. S.
Timezrit
Déficit en couverture sanitaire
La localité de Timezrit, à l’extrême sud-est de Boumerdès, est mal lotie en matière de couverture sanitaire. Les 14 milles âmes qui y habitent éprouvent d’énormes difficultés pour se soigner dans les localités limitrophes. Perchée sur les hauteurs du mont de Sidi Ali Bounab, à plus de 800 mètres d’altitude, cette localité est délaissée. Hormis la salle de soins se trouvant au chef-lieu, aucune autre infrastructure n’existe dans la localité. Pis encore, ce centre de santé manque de tout, y compris le personnel. «Nous avons un médecin qui se présente une fois par semaine, un infirmier et une aide soignante», nous dira un habitant du chef-lieu. Quant aux prestations de services, on y trouve que les changements de pansement où des injections, ce qui reste insuffisant aux yeux des habitants. Le logement d’astreinte affecté pour ce centre est, selon nos informations, squatté par un agent de la poste. Dans une telle situation, les habitants sont contraints de parcourir plus de 30 km pour se soigner au niveau des centres médicaux se trouvant à Bordj Ménaïel et Issers.
T. O.