De Aokas à Yemma Gouraya, en passant par Maccaro et Tichy, le constat est sans appel : les plages sont prises d’assaut par des vacanciers en provenance des différentes régions du pays. Qu’ils soient traqués par la canicule ou bousculés par le ramadhan qui avance à grands pas, une chose est sûre, les estivants ont renoué avec le tourisme national. Et beaucoup d’entre eux regrettent d’avoir découvert sur le tard les richesses dont regorge l’Algérie. Pour savoir un peu plus sur le sujet, nous avons choisi "La grande terrasse" à Tichy, une infrastructures touristique de référence, avec une vue imprenable donnant sur une superbe plage de sable fin. "Je suis à la tête de cet établissement depuis 42 ans, je me suis rendu un peu partout dans les pays voisins, mais rien ne vaut un pareil paysage paradisiaque : la forêt, la plage et la mer. Une trilogie suffisante pour attirer les foules que nous voyez. Bientôt, nous allons élargir notre champ d’action en érigeant une salle des congrès. Nous recevons des touristes des quatres coins du monde, 52 employés permanents de l’établissement veillent aux petits soins de nos locataires", dira le gérant.
Rachid, établi au 17e arrondissement de Paris, et originaire de Azazga enchainera : "Je tiens à transmettre à mes enfants ce que mes parents m’ont transmis, chaque été je débarque avec ma famille ici, ou sur une autre plage du littoral algérien. C’est à nous de jouer le VRP, c’est nous qui devons promouvoir le tourisme de chez nous".
Dans le même sens, le maire-adjoint de Tichy d’abédience PST, que nous avons rencontré dans son bureau nous confirme : "Les touristes que nous recevons à Tichy, majoritairement français et canadiens, sont accompagnés de nos compatriotes établis dans ces pays. Ils sont attirés par le dépaysement, les us et coutumes de notre région. Nous apprécions beaucoup ce patrimoine chez nos émigrés". Si la population de Tichy est multipliée par 10, voire 20 en période estivale, les infrastructures hôtelières peinent à résorber toute cette masse d’estivants qui déferle sur son littoral.
Par : M. A.