Plusieurs tranches du projet d’aménagement et de rénovation du réseau d’irrigation agricole du périmètre de la plaine de Sig (Mascara) ont été parachevées, a-t-on appris auprès de la Direction locale des ressources en eau.
Ce projet, dont un montant de 3,56 milliards de dinars lui a été alloué, est géré par l’Office national de l’irrigation et de l’assainissement.
La responsable du service de l’irrigation agricole à la Direction des ressources en eau a fait part de l’achèvement de plusieurs parties du projet, notamment des études de faisabilité, l’expropriation des terres que traversent les nouvelles canalisations, le revêtement de sol ainsi que le lancement du fonçage des tunnels et la pose de canalisations souterraines.
Les travaux doivent être achevés à la fin de l’année 2013 pour permettre l’irrigation de 4.993 hectares de terres à partir du barrage de Chorfa 2, près de la ville de Sig.
Ce projet a été scindé, selon la même responsable, en deux parties lancées respectivement aux mois d’avril et mai derniers.Dans sa première partie qui touche 23.562 hectares de terres agricoles,
le projet comprend un réseau de transport long de 13 km avec des canalisations de gros volume et autres canaux en béton armé, ainsi qu’un réseau de distribution
s’étendant le long de 47 km.Il est également prévu la rénovation de 30 km de pistes anciennes, l’ouverture de 36 autres kilomètres de piste, la réalisation de 98 km de tranchées ainsi que la pose de plus de 270 équipements d’irrigation le long du réseau.La deuxième partie qui touchera 2.431 hectares concerne la pose
d’un réseau de transport long de 14,2 km, la réalisation d’un réseau de distribution s’étendant sur 48,1 km et l’installation de 226 équipements mécaniques pour
l’irrigation avec la rénovation de 34 km de pistes anciennes. Ce projet d’aménagement et de renouvellement du réseau d’irrigation du périmètre agricole de la plaine de Sig revêt une grande importance pour la protection et la relance de la production oléicole réputée dans la région.
L’objectif étant d’éliminer les fuites d’eau causées par la vétusté du réseau, les déperditions dues à l’évaporation du précieux liquide, étant donné que les anciens canaux sont ouverts à l’air libre et, enfin, lutter contre le pompage illicite de l’eau.