Environ 75 hectares supplémentaires de terrains urbanisables ont été intégrés au portefeuille foncier des communes de Saneg, Tlatet-Douairs et Oum-Djellil, dans la wilaya de Médéa à la faveur d’une révision de leurs plans directeurs d’aménagement urbain. Les trois nouveaux PDAU ont été approuvés lors d’un conseil exécutif de la wilaya, élargi aux élus et du mouvement associatif local, qui s’est tenu lundi dernier, à l’Institut national de perfectionnement en équipement (INPE) de Ksar-el-Boukhari. L’intégration de ces nouvelles poches foncières aux périmètres urbains des communes concernées permettra de surmonter la contrainte de la rareté du foncier qui empêchait, jusqu’ici, la concrétisation des projets d’équipement censés contribuer à une meilleure prise en charge des besoins de leurs résidents. La problématique de la rareté du foncier urbanisable est à l’origine, selon des élus de la région présents à ce conseil, d’un grand déséquilibre infrastructurel qui a occasionné un dépeuplement de nombreux villages et hameaux relevant de ces communes. Le cas vaut notamment pour la commune de Saneg, qui a perdu, au cours des deux dernières décennies, plus de 30% de sa population, estimée, aujourd’hui, à 3.535 habitants. Il est signalé, dans ce contexte, que sur une trentaine de projets inscrits à l’indicatif de cette commune, entre 2000 et 2008, quatre projets seulement ont pu être matérialisés, faute d’assiette foncière.
Le même constat a été établi pour les communes de Tlatet-Douairs et d’Oum-Djellil où le taux d’exécution des projets de développement reste l’un des plus faibles de la région, à cause toujours de la rareté du foncier. Les nouveaux PDAU offrent, désormais, la possibilité à ces trois communes de tirer profit de la disponibilité foncière pour rattraper le retard cumulé durant plusieurs années et pouvoir valoriser leur potentiel, a indiqué le wali, M. Brahim Merad, lors de ce conseil exécutif.