Mille six cent quatre-vingt-dix (1.690) commerçants évoluent dans le circuit commercial informel au niveau de la wilaya de Médéa, selon un recensement "provisoire" effectué récemment par les services de la direction locale du commerce. L’opération de recensement a permis d’identifier quelque 1.690 individus qui exercent une activité commerciale informelle de manière permanente, essentiellement dans quatre grandes agglomérations urbaines de la région, ont indiqué des responsables de cette direction.
Ils ont précisé que ce recensement concerne essentiellement les vendeurs installés dans des endroits fixes et vivant exclusivement de ce commerce.
Ils ont estimé, par ailleurs, à plusieurs dizaines, les vendeurs qui gravitent, occasionnellement, autour de ce circuit, notamment durant les vacances scolaires, la période estivale ou le Ramadhan, dont l’ampleur et l’impact sur l’activité commerciale sont "très réduits", mais qui méritent une prise en charge, au même titre que les commerçants informels.
Le commerce informel se concentre, d’après le décompte réalisé par le service de l’organisation commerciale, dans quatre grandes agglomérations urbaines, en l’occurrence Médéa où il est comptabilisé 1.200 vendeurs occasionnels, suivie de Ksar El-Boukhari, avec 280 vendeurs, et Berrouaghia et Tablat qui comptent respectivement 110 et 100 vendeurs.
Ce recensement servira à l’élaboration d’un plan d’organisation de l’activité commerciale dans la région, a-t-on souligné, précisant que diverses propositions ont d’ores et déjà été soumises aux instances concernées dans l’optique d’une prise en charge progressive de ce phénomène.
Parmi les solutions préconisées, l’aménagement d’espaces de vente réglementés, la réhabilitation des anciens marchés et la programmation de nouvelles structures commerciales destinées à accueillir une partie de ces vendeurs.