Le projet de restauration des portes de Caracalla et de Chella, deux des plus importants monuments archéologiques de Tébessa, interrompu en 2004, sera ’’prochainement" relancé, a indiqué la Direction de la culture.
L’arrêt des travaux avait été décidé par une commission technique dépêchée par le ministère de la Culture qui avait constaté que les matériaux utilisés pour la restauration risquaient de dénaturer l’authenticité de l’architecture d’époque. Les travaux seront repris sur la base d’un cahier des charges précis, tenant compte des moindres détails, conçu par le ministère de tutelle. La porte de Caracalla fut élevée entre les années 211 et 217 après Jésus-Christ dans la partie est de la cité antique Théveste en l’honneur de la famille de Septime Sévère, tandis que celle de Chella est située à l’ouest de la ville.
Par ailleurs, les responsables du secteur de la culture envisagent de réhabiliter la muraille byzantine, la Basilique et l’huilerie romaine de Berzguène, et de renforcer les clôtures de protection des sites de Tébessa Al-Khalia et de l’amphithéâtre romain.
Ce dernier, en état d’abandon en plein centre de ville de Tébessa, est considéré comme l’un des plus anciens théâtres fondés par les Romains en Afrique du Ñord, après celui de Carthage, en Tunisie.
Une banque de données et une carte monographique des biens culturels de la wilaya de Tébessa seront disponibles dans les mois à venir pour enrichir le plateau culturel de cette région, riche de plus 200 monuments et sites historiques et archéologiques.
APS