La production céréalière dans la wilaya de Boumerdès s’annonce, selon des statistiques de la DSA, bonne pour l’actuelle campagne de moisson-battage qui bat son plein. En effet, selon les chiffres des services concernés, la production céréalière a atteint 18.300 quintaux dont 9 mille quintaux de blé, 1.680 quintaux d’orge et près de 980 quintaux d’avoine. Cette quantité a été récoltée sur les 830 hectares de superficie, à raison de 18 à 27 quintaux par hectare. Une partie de la production céréalière a été acheminée vers des silos situés dans la région notamment la CCLS de Drâa Ben-Khedda (DBK) dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Les services concernés ont enregistré 7.153 quintaux de céréales (blé et blé tendre). Les responsables du secteur agricole à Boumerdès envisagent, quant à eux, une hausse de la production par rapport à l’année écoulée en dépit du retard mis pour le lancement de la campagne moisson-battage en raison des perturbations climatiquest. L’on déplore la perte de plus de 13 hectares de céréales causée par les sangliers. À cela s’ajoute les maladies tel le mildiou qui a ravagé plusieurs champs de blé. Le manque d’engrais, par ailleurs, revêt une importance capitale. S’il existe, notamment dans les circuits informels, l’engrais se vend à des prix hors de portée. Plusieurs fellahs n’y ont pas accès. D’autres carences ont été signalées, ça et là, par des agriculteurs telle la limite d’accès aux crédits bancaires. La Direction des services agricole a mis en place tous les moyens nécessaires pour la réussite de cette campagne : dix-sept moissonneuses-batteuses ont été affectées aux céréaliculteurs de la wilaya. La production prévisionnelle était de 164 mille quintaux, mais ce seuil semble loin d’être enregistré, car la campagne de moisson tire à sa fin. L’unique problème auquel font face les céréaliculteurs est celui lié au stockage. Les silos de l’usine de Corso ne semblent pas être en mesure de contenir un surplus de production céréalière. Surtout lorsqu’on sait que les deux silos qui existent ont été durement touchés par le séisme de 2003. Ceux-ci, selon tout vraisemblance, nécessitent des réfections. D’où la nécessité d’œuvrer pour la mise en place de nouveaux silos afin de pallier ces aléas. Comme il a été reporté dans la presse nationale, et en raison de l’étouffement des silos de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), que les transformateurs de blé sont appelés à contribuer à l’écoulement des stocks. Selon des statistiques ledit organisme dispose de plus de cinq millions de quintaux de blé.