Caricature Sidou
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Village Ain El-Hamra (Bordj Ménaiel) |
Enclavement, chômage et précarité |
18 Mai 2010 |
Le village Aïn El-Hamra fait partie des village ayant le plus souffert durant la décennie noire. Les innombrables problèmes sociaux et le déficit sécuritaire a fait que ce village a sombré de plus en plus dans une précarité prononcée. Jusqu’au jour d’aujourd’hui le village reste replié sui lui-même et n’a pas béneficier du moindre projet de développement depuis de longues années. Les plus chanceux ont abandonné leurs terres pour se rendre sous des cieux plus cléments, les autres continuent à végéter loin de toute civilisation.
Aïn El-Hamra relève de la commune de Bordj Menaiel, wilaya de Boumerdès, mais ses occupants semplent être à des années lumières de ces localités. Les familles y vivent dans des conditions lamentables, et affirment être complètement abandonnées, aussi bien par les autorités communales que wilayales. L’image principale de ce village se résume en des habitations précaires dépourvues de la moindre condition pour une vie décente, des routes dans un état déplorable, ce qui contribue un peu plus à isoler ce village. Les jeunes, qui ne sont pas encore partis, se débattent dans une multitude de problèmes, liés notamment au chômage endémique, et à l’absence de la moindre infrastructure culturelle ou sportive. «Les plus chanceux d’entre nous ou du moins ceux qui avaient un peu d’argent ont quitté les lieux pour aller chercher du travail loin de ce trou perdu mais pour nous qui n’avons pas de moyens financiers ou autres nous restons à notre corps défendant ici continuant à supporter les problèmes de l’isolement tant que les pouvoirs font la sourde oreille à nos appels», fulmine un jeune villageois lmequel comme les autres jeunes de son âge déambule à travers les ruelles -pistes- du village sans but ni perspective aucune.
La vie de ces villageois est une misère au quotidien, à commencer par l’absence de l’eau potable, en passant par les réseaux d’assainissement, routier, ou encore l’éclairage public. Rien absolument rien ne peut laisser entrevoir une lueur d’espoir pour ces villageois du bout du monde.
Par : Kahina Kouriet
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