Les directions de la Protection civile de dix wilayas de l’ouest du pays se sont données rendez-vous la semaine passée à Chlef pendant trois jours pour exposer le schéma d’analyse et de couverture des risques propre à chacun wilaya. Selon le chargé de la communication de la Protection civile de Chlef, ce regroupement a permis à chaque direction de dresser un bilan des moyens tant humains que matériels, mais surtout faire des propositions pour la gestion des risques. A ce sujet on apprendra qu’une classification, communément admise par les différents acteurs des risques a été faite. Il s’agit, selon notre interlocuteur, des différents types de risques auxquels chacun de nous peut être exposé, à savoir les risques naturels, technologiques, de transports collectifs, et enfin de la vie quotidienne. Les accidents domestiques, de la route, les incendies de faible ampleur font partie des risques de la vie courante. Toutefois une attention particulière a été accordée à la gestion des risques majeurs, comme les tremblements de terre (Chlef a connu à travers les âges plusieurs séismes dévastateurs) ou à moindre mesure les inondations. Quant à la définition du risque majeur notre interlocuteur citera celle de Haroun Tazieff (célèbre vulcanologue) : «La définition que je donne du risque majeur, c’est la menace sur l’homme et son environnement direct, sur ses installations, la menace dont la gravité est telle que la société se trouve absolument dépassée par l’intensité du désastre».
B. O.