Si des efforts colossaux ont été consentis par l’Etat pour améliorer l’accès aux services proposés par Internet, notamment  le volet qualité des prestations, il n’en demeure pas moins que la connexion est des plus médiocres, depuis quelques temps, tant au niveau des cybercafés que chez les particuliers. "Pour télécharger simplement un fichier de quelques pages, il faut dix longues minutes ou plus, quant aux fichiers volumineux le temps ne se mesure plus», nous dira le gérant d’un cybercafé. Pour beaucoup d’internautes la connexion Internet pose de plus en plus de problèmes. Si ce n’est pas le débit, c’est parfois des déconnexions impromptues qui se produisent ici et là. Récemment, toute la région de Sidi-Akkacha, dans la daïra de Ténès,  a connu une déconnexion de deux journées entières. Bien entendu les services d’Algérie Télécom trouvent inutile de donner des explications ou présenter des  excuses pour ces désagréments causés à ses fidèles clients, comme c’est le cas sous d’autres cieux. Il suffit d’imaginer la frustration des mordus du Net pour savoir à quel point ce moyen de communication est ancré dans la société. Même à Chlef-Ville, ce type de désagréments se produit souvent. A noter également que beaucoup de demandes émanant de citoyens, particulièrement ceux résidant dans les régions déshéritées,  désireux de bénéficier d’Internet sont restées lettre morte. La raison invoquée serait la non disponibilité  du réseau téléphonique dans ces contrées enclavées.