Les travaux du 2e colloque national sur "Le rôle de la société civile dans la lutte contre les fléaux sociaux" ont débuté samedi à Béjaïa. Le débat s’est axé sur le renforcement de la prévention et la quête de nouvelles voies pour la lutte contre les fléaux sociaux, voire leur éradication. Quelque 400 participants et de nombreux spécialistes dans le domaine, dont ceux des services de sécurité (police-gendarmerie) et des douanes ont pris part à cette rencontre organisée par l’Amicale algérienne de lutte contre les fléaux sociaux (AALFS). Ce colloque sur les maux sociaux (violences, drogue, suicides, émigration clandestine....), se veut un moyen pour "faire un état des lieux, mais surtout une occasion de plancher sur une stratégie d’action avec des objectifs précis à atteindre", a expliqué un membre du bureau national de cette instance. Certains phénomènes, à l’instar du suicide, de l’émigration clandestine et même de la drogue, "bien que récents dans leur expression et donc étrangers à la culture et aux traditions nationales, prennent cependant une ampleur assez importante", selon un constat établi par certains intervenants. Aussi, afin de juguler l’expansion, d’aucuns estiment nécessaire d’impliquer un grand nombre d’acteurs agissants, notamment la société civile autant dans la sensibilisation, l’encadrement, la prise en charge que dans la lutte directe contre ces fléaux, qui dans l’absolu "naissent et prospèrent dans les milieux défavorisés et en sont généralement l’expression d’un mal être ou d’un dysfonctionnement familial et sociétal ". Une dizaine de conférences et d’études sont au programme de cette manifestation, prévue sur deux jours, à l’issue de laquelle, des recommandations et une stratégie d’action devraient voir le jour.