Selon la Chambre de wilaya de l’agriculture et la section de wilaya de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), mille (1.000) nouveaux acteurs ont rejoint, courant 2009, la filière élevage et activités annexes dans la wilaya de M’sila. Ces nouveaux acteurs possèdent, pour la plupart, de petits troupeaux qu’ils élèvent en marge d’une activité principale qui peut être agricole ou autre. Pour information, il faut posséder 100 têtes de bétail pour avoir le statut d’éleveur, ce qui n’est pas le cas actuellement. Le nombre de ces éleveurs devrait progresser encore durant le second semestre 2009, notamment à l’approche de la fête de l’Aïd El-Adha qui suscite une forte demande en ovins. Le nombre de bergers a également progressé mais l’emploi de ce surplus de main-d’œuvre s’effectue, souvent, sur la base de la consanguinité et de l’appartenance à la même famille. La Direction des services agricoles recense à travers la wilaya de M’sila plus de 800 éleveurs possédant des troupeaux de plus de mille têtes. Les cadres de la Chambre de l’agriculture et de l’UNPA affirment d’autre part mener actuellement des préparatifs pour lancer prochainement des campagnes de promotion du métier de berger. Un berger doit, selon les inspecteurs de l’emploi, être déclaré à la Caisse nationale de la sécurité sociale car, notent-ils, il est exposé à de multiples risques dont le coup de soleil en été, le froid en hiver, outre les périls liés aux crues fréquentes dans cette wilaya. Plus d’un million d’ovins et 500.000 caprins sont élevés à travers la wilaya de M’sila. L’entretien de cette richesse exigerait quelque 100.000 bergers, en plus d’un nombre important de vétérinaires et de bouchers.