Durant la période allant de juin à septembre, 992 ha de couvert végétal ont été détruits par les feux. Le bilan de la conservation des forêts fait état de 230 ha de forêts, 328ha de maquis et 233 ha de broussailles. 148 incendies ont été enregistrés pour la période considérée, dont 84 l’ont été durant le mois de juillet, avec 640 ha de parcourus par le feu, soit près de 65 % de la superficie globale détruite. Ce fait est expliqué par la chaleur "exceptionnelle", ayant atteint des pics de 48 degrés, vécue durant le mois considéré. "Une grande partie de ces incendies a été constatée durant la tranche horaire allant de midi à 16 h", a indiqué le responsable de la faune et de la flore pour la mise en évidence de la chaleur comme "principale facteur favorisant le départ des feux, surtout au moment de la journée ou la végétation atteint son seuil maximal de déshydratation".
Selon l’état de répartition de ces incendies par circonscription, il apparaît que la daira d’Azazga est la plus touchée ( 27 foyers et 180 ha parcourus), suivie de celles d’Azeffoun et de Bouzeguene avec , respectivement 15 incendies et 152 ha , et 13 incendies ayant détruit 124 ha de couvert végétal.. En dépit de la forte fréquence des incendies enregistrés à travers la wilaya durant cette campagne de lutte contre les incendies, les responsables des forêts ont estimé que "les dégâts ont été nettement limités, grâce à la réelle prise en charge des incendies et la rapidité des interventions par les services concernés, ainsi que la contribution des populations riveraines aux forets". Concernant les produits forestiers, les pertes occasionnées au secteur locales sont estimées à près de 180 millions de DA et n’intègrent pas les incidences indirectes et non quantifiables, subies par la faune, la flore, l’érosion du sol, la chasse et le pâturage. Le chargé de la lutte contre les incendies a tenu également à spécifier que cette évaluation des dégâts ne tient pas compte des pertes générées par les incendies de récoltes, ayant ravagé plus de 200 ha d’arboriculture, avec une prédominance des oliviers et des figuiers, ressources fondamentales de l’économie rurale locale.