Le réseau routier de la commune d’Issers à l’est de chef-lieu de wilaya de Boumerdès est, le moins que l’on puisse dire, défectueux. Nonobstant les dernières opérations de revêtement de quelques axes routiers, le réseau présente toujours des défaillances multiples. Que ce soit les chemins de wilaya, communaux où les routes vicinales, le réseau nécessite un revêtement et un réaménagement. A titre d’exemple, l’on peut citer l’état dans lequel se trouve le CW 151, reliant Issers à Timezrite. Cet important axe routier se trouve dans un état des plus dégradés. Il est à la limite du praticable notamment au niveau de la partie se trouvant au village Ben Taft et Azzouza. À ce niveau, cette route s’est rétrécie en raison des glissements de terrain provoqués l’hiver dernier. Les usagers de ladite route sont exposés à un danger permanent. Cette situation s’est accentuée par les nids-de-poule et les crevasses qui existent tout le long de ce chemin. Idem pour la route nationale 68 qui se trouve dans un état lamentable. Fort heureusement que les responsables locaux ont lancé récemment une opération d’extension de cet axe routier, dont les travaux accusent un grand retard. Ce chemin qui relie la ville des Issers à la ville de Draa El Mizan, dans la wilaya de Tizi Ouzou, via la commune de Chabet El Ameur se caractérise par des affaissements de terrain dans différents endroits. Les routes menant vers les villages sont dans la quasi-totalité impraticable. Celle qui dessert le village agricole connaît une dégradation ahurissante. Quant à la route qui mène au village Ighomrassen, sont état se dégrade de plus en plus en dépit de son revêtement récemment. Ceci nous renseigne de la qualité des travaux engagés sur le terrain. «Comment se fait-il qu’une route revêtue en 2006 ou 2007 se trouve actuellement dans un état de délabrement aussi avancé ?», s’interroge un membre de comité du village. En somme toutes les routes de la commune sont dans un état de délabrement avancé et nécessitent un réaménagement avant l’arrivée de la saison hivernale.