Les sources thermales des communes de Hammam Dhalaâ et M’sila, réputées pour leur vertus thérapeutiques, offrent des atouts de valorisation dans une perspective de développement du tourisme de santé. L’affluence des curistes malgré le manque de structures d’accueil vers la source de Hammam Dhalaâ et Hammam Belaïri (commue de M’sila) plaide en faveur de la revalorisation de ces sites à même de constituer des sources de revenus non négligeables pour leurs communes respectives. La source dÆeau chaude de Hammam Dhalaâ jaillit dans une région densément boisée et enserrée entre les montagnes de Jedough et le mont Kef Laâssel. Non loin, coule l’Oued Loqmane alimenté par plusieurs sources. Convaincus de la valeur thérapeutique de cette eau, les habitants de la région notamment les personnes âgées viennent souvent s’y baigner pendant la saison chaude. La source de Hammam Belaïribi jaillissant des entrailles de la terre avec un débit de 20 litres/seconde présente, quant à elle, une teneur élevée en soufre, très indiquée pour le traitement des problèmes des arthrites, de l’épiderme et de nerfs, selon la direction du tourisme. Situé à proximité de l’oued Ksob non loin du vaste plan d’eau du barrage du même nom, dans un décor verdoyant, le site offre d’importants atouts pour le développement d’un tourisme de santé et de villégiature. Dans la commune de Hammam Dhalaâ, un vieux bain appartenant à des particuliers exploite traditionnellement une des sources de la région et accueille durant la belle saison pas moins de 200 curistes/jour.
Les autres sources de la région demeurent totalement inexploitées faute d’investissements valorisants. Propriété de la commune de M’sila, Hammam Belaïbi reçoit en été plus de 500 visiteurs jour. "Aucune approche prospective" sur le développement de la vocation de ce site n’a été développée à ce jour, soulignent les responsables de cette commune qui notent que le caractère accidenté du site exigerait la mobilisation d’importants investissements.
En attendant des jours meilleurs, Hammam Belaïbi demeure en période d’été un lieu d’évasion propice pour les jeunes qui viennent se rafraîchir dans ses eaux.