El Maïne, petite commune enclavée située à 68 km au nord d’Aïn Defla, sort de sa léthargie et aspire à des lendemains meilleurs. Cette région, ex-fief des hordes terroristes, a vécu l’enfer durant la décennie noire. Plus de la moitié des habitants a abandonné ses biens pour se réfugier dans des zones plus sécurisées. Aujourd’hui, la situation a complètement changé et la paix et la sécurité sont revenues.
Actuellement, la commune, avec ses trois douars, Ouraïchi, Badjar et Timixiarine, compte 21.000 habitants. Grâce aux nombreux plans de développement initiés par les différents services de la wilaya, la vie a repris son cours avec la distribution de 120 logements de type rural. Pour le développement de l’apiculture, une centaine de fellah ont bénéficié de 10 ruches chacun sur une surface de 100 hectares. D’autres familles ont reçu, elles aussi, un lot de vaches, de chèvres et de moutons pour améliorer l’élevage dans les zones du Rif. Dans le cadre du renouveau rural, 8.000 plants d’arbres fruitiers ont été distribués. Cependant, les membres de l’exécutif axent tous leurs efforts pour améliorer le transport des voyageurs qui doivent regagner El Attaf, Aïn Defla ou Rouina. Les habitants souhaitent deux bus supplémentaires car, actuellement, les deux bus qui assurent le transport des citoyens sont insuffisants. Par ailleurs, des efforts notables sont enregistrés au sein de l’APC avec l’installation de l’éclairage et l’alimentation en eau potable. Les pistes autrefois impraticables ont été réhabilitées et maintenant on peut voyager sur des routes goudronnées. Aujourd’hui, avec le renouveau rural et le retour de la paix, les habitants ont repris confiance encouragés par les aides des autorités. Il y a lieu de signaler que le centre de santé assure un service permanent et une cantine scolaire desservant 120 repas a été réalisée. Un hommage particulier au personnel de l’école primaire qui vient des villes lointaines pour assurer avec abnégation les cours aux élèves avides de savoir.