La situation sanitaire qui prévaut actuellement dans certaines localités de la wilaya de Médéa et la psychose induite par la genèse de nombreux foyers, notamment la leishmaniose, à travers les communes de Chahbounia et Chellalet-El-Adhaoura, a suscité une grande crainte dans la région et ce, à la suite de l’hospitalisation de 7 personnes au niveau de l’E.H.P. de Chellalet-El-Edhaoura, dont l’âge varie entre 6 et 40 ans.
Les questions qui interpellent les responsables du secteur étaient axées essentiellement sur la couverture sanitaire en milieu rural, sachant que celle-ci représente le maillon faible de la chaîne d’intervention et de prévention. Au même titre que les autres secteurs névralgiques, celui de la santé a subi les effets de la réforme du système de santé national, initié depuis quelques années, avec son lot de difficultés, d’incompréhensions, de réticences et de lourdeurs qui se dressent en obstacles infranchissables et c’est ce qui explique, parfois, les réactions exprimées çà et là sur la sévérité des jugements au premier contact avec la réalité.
Malgré la multiplication des facteurs exogènes qui empêchent la transition vers un système plus performant et plus souple, mais surtout humain, des efforts sont toutefois consentis au niveau local, à travers les crédits alloués et les initiatives de la tutelle, afin de garantir un accès aux soins à de larges franges de la population. Un effort financier du ministère sera le bienvenu si on veut élargir le champ d’intervention et assurer une meilleure couverture, car le seul aspect financier ne peut pallier les actions complémentaires et primordiales que sont la prévention et l’information.

Un cas de méningite déclaré à Sebt-Aziz
Un cas de méningite a été décelé dimanche passé sur un enfant de sexe féminin âgé de 6 ans fréquentant l’établissement primaire « Cheïkh Bouzid » de Sebt-Aziz (wilaya de Médéa), la victime a été hospitalisée d’urgence au niveau de l’Etablissement Hospitalier de Ksar-El-Boukhari, tant dis que son frère plus âgé et scolarisé dans la même classe , a été soumis à un contrôle médical dont les résultats sont en cours pour déterminer s’il en est atteint ou pas. Le plus grave dans tout ça, est que l’établissement hospitalier aurait dû dépêcher une équipe du service d’épidémiologie et de médecine préventive (SEMEP) vers l’établissement scolaire non seulement pour rassurer les parents d’élèves et éviter un mouvement de panique, mais surtout pour procéder à un dépistage des enfants ayant été en contact avec la malade et éventuellement entamer une opération de vaccination. Malgré cette situation alarmante, jusqu’à mardi 28 avril, aucun responsable de la structure sanitaire ne s’est déplacé.